MADRID, le 18 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Plus de 370 casseroles ont répondu au discours à la nation ce lundi du président français Emmanuel Macron, dans lequel il a défendu l’augmentation « nécessaire » de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans et plus tard la réponse a haussé le ton avec des émeutes dans plusieurs villes françaises.

L’Association pour la Fiscalité des Transactions Financières et l’Action Citoyenne (Attac) a fait état d’appels à la cocotte dans des espaces publics, principalement des places, dans différentes parties du pays, dont la place de la Mairie à Paris, où se trouvent des centaines de personnes.

La manifestation a connu un moment de tension avec les forces de l’ordre, selon France 3, qui souligne que le calme est revenu quelques minutes plus tard. Des concentrations ont également eu lieu dans d’autres quartiers parisiens.

L’image s’est répétée à Toulouse, Rennes, Amiens, Limoges ou Marseille avec ces « concerts potins » tenus en même temps que Macron apparaissait sur les écrans français. A Dijon, la concentration n’était pas autorisée et la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les participants.

Plus tard, dans la nuit, il y a eu des émeutes à Lyon, où les manifestants ont utilisé des feux d’artifice contre la police. A Rennes, la police a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogènes. Il y a aussi eu des manifestations à Bordeaux, Angers, Nantes ou Rennes, où un millier de manifestants ont été dénombrés, selon ‘Le Figaro’.

La Préfecture de Paris a fait état de 2 000 manifestants dans le X et le XIII arrondissement, en plus de la concentration place de la Villa.

La réforme controversée des retraites a été promulguée aux premières heures de samedi après que le Conseil constitutionnel a entériné les principaux piliers de la législation, notamment le report de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans.

La législation a été publiée au Journal officiel de la République française, le journal officiel de l’État français, après une nuit de protestations qui a fait plus d’une centaine de détenus et un ultime effort de la gauche pour renvoyer le texte à l’Assemblée nationale. .

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