Presque tous les pays du monde se sont réunis à Genève pour discuter de la prévention de la perte de biodiversité sur la planète terre. Cette réunion vise à prévenir l’extinction d’espèces vulnérables, l’apparition d’agents pathogènes tels que le coronavirus et les dommages qui se produisent dans les habitats du monde entier.

Lors de cette réunion de deux semaines à Genève, plus de 190 pays ont l’occasion pour la première fois, après la pandémie, de discuter de la « Convention sur la diversité biologique ». Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la préparation de la conférence finale -et la plus importante- en Chine, où sera conclu un accord international pour la protection de la biodiversité.

L’un des points centraux de cette discussion est le récent appel des Nations Unies aux pays pour qu’ils mettent en place des mécanismes de conservation de leurs territoires d’au moins 30% d’ici 2030, ce plan est connu sous le nom de : ’30 by 30′.

De son côté, ‘The Campaign for Nature’, basée aux Etats-Unis, a souligné que la protection des eaux continentales et des océans sera également évoquée pour stopper les dégradations des habitats dues à l’exploitation de la nature par une partie de l’homme.

La secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique, Elizabeth Maruma Mrema, a souligné que le Covid-19 a démontré à quel point la biodiversité est importante pour les êtres humains, mais aussi pour le soin de la planète.

Il a indiqué qu’en raison de l’expansion des populations vers les zones rurales, la destruction des habitats, telle que la déforestation, s’est aggravée. Il a également souligné que l’ingérence des personnes dans le règne animal a provoqué des agents pathogènes qui ne sont pas nocifs pour les animaux pour affecter les humains.


Les experts de la Convention déterminent cinq causes de la perte de biodiversité : les changements dans le traitement de la terre et de la mer, le changement climatique, les activités telles que l’agriculture non durable, la pollution et l’invasion d’espèces exotiques dans de nouveaux habitats. De plus, une production et une consommation non durables s’ajoutent à ce scénario chaotique.

Enfin, Mrema a ajouté qu’une question clé sera les efforts pour repenser les subventions nuisibles qui affectent l’environnement. Pour la rencontre en Chine, l’une des propositions en préparation vise à exiger qu’au moins 700 000 millions soient investis pour préserver la biodiversité. La discussion comprend également la recherche de moyens de réduire la pollution plastique.

Les pourparlers pourraient être affectés par l’invasion russe de l’Ukraine

Les rencontres entre les différentes délégations ont lieu en pleine guerre. Comme l’a rapporté Reuters, lors de la séance d’ouverture, plusieurs pays occidentaux ont condamné les attaques de la Russie contre l’Ukraine. Dans le même temps, les délégations des deux pays s’affrontent sur la question environnementale.

En raison de la guerre, aucun des pays n’a envoyé de représentants sur place, les diplomates présents étaient auparavant en Suisse.

Un rapport préparé par le WWF souligne que le projet de l’ONU n’est pas « ambitieux » et n’est pas « suffisant » pour atteindre son objectif de « préserver et d’inverser la perte de la nature ».

Avec AP et Reuters

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