Le gouvernement iranien a qualifié ce mercredi d' »injustifiables » les critiques de la France et de l’Allemagne contre la saisie de deux pétroliers grecs dans le golfe Persique et a critiqué le fait qu’ils « sont restés silencieux » après que la Grèce s’est emparée d’un navire transportant du pétrole iranien en avril.

« Rechazamos firmemente las afirmaciones unilaterales e injustificables que aparentemente se han convertido en un hábito constante », ha indicado el portavoz del Ministerio de Exteriores iraní, Said Jatibzadé, después de que París y Berlín dijeran que la decisión de Teherán era « una grave violación del Droit international ».

Ainsi, il a exigé que les deux pays européens « soutiennent les processus judiciaires fondés sur les réglementations internationales, dont le but est de garantir la liberté de navigation et la sécurité maritime » et a demandé qu’ils n' »expriment pas un soutien déraisonnable aux violations commises par les navires grecs », l’Iranien a rapporté l’agence de presse Tasnim.

« Malheureusement, ces pays protestent contre les mesures légales prises par l’Iran tout en gardant le silence face à la saisie illégale d’un navire battant pavillon iranien par les autorités grecques et le transfert de sa cargaison (…) vers un autre pays », a souligné, se référant aux États-Unis.

En ce sens, il a critiqué « l’ingérence » de la France et de l’Allemagne et a déclaré que Téhéran « a déjà dit aux autorités grecques qu’il valait mieux qu’elles résolvent les problèmes par des voies légales et judiciaires garanties par les autorités compétentes du pays, au lieu de recourir à des manœuvres politiques et médiatiques.


La saisie des deux navires grecs a eu lieu environ un mois après que le « Pegas » a été intercepté par la Grèce alors qu’il se dirigeait vers un terminal en Turquie pour avoir prétendument violé les sanctions imposées par l’Union européenne contre la Russie pour l’invasion de l’Ukraine. Après cela, il a été transféré au port de Karistos avec l’équipage, de nationalité russe.

Grecia anunció la semana pasada que transferirá el petróleo a Estados Unidos tras la decisión en este sentido por parte de un tribunal de primera instancia de Chalkida, lo que llevó a Teherán a tildar igualmente de « inaceptable » que « Grecia se haya rendido ante las presiones des États-Unis ».

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