Les dirigeants de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et du Parti socialiste, Olivier Faure, ont annoncé qu'ils retireraient leur candidature au second tour des élections législatives françaises dans les circonscriptions où il existe un risque de victoire des extrêmes. parti. Groupe National de droite.
« Nos instructions sont simples : plus un poste pour le Rassemblement national », a déclaré Mélenchon devant ses partisans.
En tout cas, Mélenchon a souligné que ces résultats représentent « une défaite dure et incontestable » pour le président français Emmanuel Macron. « Le président Macron a cru enfermer une nouvelle fois le suffrage universel dans une élection étouffante à laquelle plus personne ne croit : ni lui ni l'AN », a-t-il argumenté. « La participation massive a brisé le piège tendu au pays. Ce vote a infligé une défaite dure et incontestable au président », a-t-il souligné.
Faure, de son côté, a assuré que « nous retirerons nos candidats s'il y a un risque de victoire du Groupe national ». « Nous sommes face à un résultat historique qui nous contraint. Pour la première fois, l'extrême droite peut gouverner », a-t-il prévenu dans des déclarations à TF1.
Le leader du Mouvement démocratique centriste (MoDem), François Bayrou, a également appelé à l'unité des « candidats démocrates et républicains ».
« Il y a à gauche et du côté républicain des femmes et des hommes dont les valeurs sont les mêmes. Il faut regarder, circonscription par circonscription, les positions antérieures des candidats candidats à l'alliance de gauche. Quand nous sommes des partis tiers, nous Il faudra analyser au cas par cas », a souligné Bayrou.
Le Rassemblement national a été la formation la plus votée au premier tour des élections législatives françaises organisé ce dimanche avec 33 pour cent des voix, devant la coalition de gauche Nouveau Front populaire (NFP, 28,5 pour cent) et le centriste Ensemble pour la République ( 22 pour cent).