MADRID, 18 octobre (EUROPA PRESS) –
La justice afghane a ordonné la libération du journaliste Mortaza Behboudi, également de nationalité française, arrêté en janvier, accusé entre autres délits d’espionnage et de facilitation de l’entrée illégale d’étrangers en Afghanistan.
L’ONG Reporters sans frontières (RSF), qui a suivi son cas de près, a confirmé que Behboudi a quitté la prison où il était détenu après une décision d’acquittement prononcée par le tribunal correctionnel de Kaboul.
L’épouse du journaliste, Aleksandra Mostovaja, a célébré cette phrase : « La lumière est revenue dans mon monde et la vie peut recommencer ». « Personne ne devrait subir une détention arbitraire ni la douleur de ne pas savoir ce qui est arrivé à un proche. Je le répète : le journalisme n’est pas un crime », a-t-il souligné dans un communiqué.
Le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, a reconnu que cette nouvelle représente un « immense soulagement » non seulement pour sa famille mais aussi « pour tous les défenseurs de la liberté de la presse ». « C’est la fin d’une épreuve douloureuse et d’une préoccupation permanente depuis plus de neuf mois », a-t-il déclaré.
L’ONG dénonce une dégradation de la liberté de la presse en Afghanistan depuis l’arrivée au pouvoir des talibans en août 2011. RSF a recensé au moins trois assassinats de journalistes cette année.