Le gouvernement français confirme une cinquantaine d'agressions physiques ou verbales avant les élections

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé que dans le contexte préélectoral, il y a déjà eu 51 agressions physiques ou verbales contre des candidats à un siège à l'Assemblée nationale ou des partisans de partis politiques, ce qui a donné lieu à une trentaine de victimes. arrestations.

Concrètement, le ministère a enregistré 51 attaques, dont certaines « extrêmement graves », même si à peine un mois s'est écoulé depuis le déclenchement des élections. Concernant le profil des agresseurs, Darmanin a expliqué dans un entretien à BFM TV qu'il est « extrêmement varié ».

« Il y a eu des attaques de toutes parts », a déploré Darmanin. La quasi-totalité des grands partis ont mis en garde contre des incidents, même si les derniers jours ont été marqués par les attentats en périphérie parisienne contre l'équipe de la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, et l'agression d'un partisan socialiste en Isère.

Le Gouvernement a préparé pour dimanche un important dispositif de sécurité avec 30 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 seront déployés à Paris et ses environs, en prévision d'éventuelles mobilisations qui pourraient survenir, notamment après la diffusion des résultats.

TERRORISME

Depuis mars, la France est au plus haut niveau d'alerte antiterroriste, notamment en raison de la vigilance particulière qu'elle souhaite mettre en place à l'approche des Jeux olympiques de Paris. Darmanin a reconnu que la menace restait « extrêmement forte ».

Le ministre a confirmé l'arrestation de plusieurs suspects ces derniers jours, sans toutefois donner de détails sur les caractéristiques et les déplacements de ces personnes ni sur le risque qu'elles présenteraient en termes de sécurité.

A lire également