La 111ème édition du Tour de France entre dans sa dernière ligne droite avec une dernière semaine passionnante, qui contribuera à rendre historique ce Tour avec une arrivée loin de Paris, capitale française qui se prépare déjà pour les Jeux Olympiques et laisse sa place à Nice. déjà un contre-la-montre final courageux, même si ce seront d'abord les Alpes françaises qui dicteront, ou mettront sur la bonne voie, la phrase finale de cette manche française qui cherche un nouveau champion.
Pour le moment, le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) a 3:09 minutes d'avance sur le danois et actuel double champion Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike), arrivé à cet événement sans compétition et avec peu d'entraînement après son admission et son intervention hospitalière en raison de la dure chute à Itzulia.
Et loin de pouvoir se battre pour ce Tour est une autre des victimes de cette chute, le Belge Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), à 5h19 du Slovène. Et il n'y a pas non plus de lutte pour le podium à moins qu'il y ait un revers en dehors de lui pour les trois cyclistes mentionnés, puisque le quatrième, le deuxième lundi de repos, est le Portugais João Almeida, coéquipier de Pogacar, qui a 10:54 de retard sur leur leader déjà à 5h35 d'Evenepoel.
Pour l'heure, la dernière semaine de ce Tour de France débute par une étape destinée aux sprinteurs, entre Gruissam et Nîmes sur 188,6 kilomètres. Une étape où Mark Cavendish (Astana), à peine entré dans le temps limite au Plateau de Beille, cherchera à accroître son record de victoires d'étapes sur le Tour, après avoir remporté la cinquième journée de cette édition. Mais il aura une concurrence, et rude, parmi les sprinteurs encore en vie, dont le leader aux points et vainqueur de trois étapes de cette édition Biniam Girmay (Intermarché).
Mercredi, le peloton commencera à arriver dans les Alpes françaises. Ils partiront de Saint-Paul-Trois-Châteaux et arriveront à Superdévoluy après 177,8 kilomètres, dans un scénario propice aux évasions mais avec plusieurs montées dans les 40 derniers kilomètres. Cet éventuel combat entre échappée et peloton connaîtra une rude bataille sur le col Bayard et la montée vers le col du Noyer (7,5 kilomètres à 8,4 pour cent de pente moyenne) et une bataille finale avant la station de Superdévoluy, une hauteur de troisième catégorie.
Le lendemain, l'étape 18 partira de Gap et arrivera à Barcelonnette après 179,5 kilomètres de moyenne montagne avec plus de 3 000 mètres de dénivelé positif cumulé. Malgré cinq sommets, tous de 3ème catégorie, les sprinteurs pourraient avoir une dernière chance si le peloton évite une échappée et si personne au classement général ne veut attiser le nid de frelons, alors qu'ils devraient être très forts et avoir tout en main. sites touristiques.
Et les montagnes arrivent, encore une fois, lors de l'étape 19 le vendredi 19 juillet. Au départ d'Embrun et arrivant au sommet d'Isola 2000, les 144,6 kilomètres pourraient faire parler d'eux. Une étape “ultra-montagne”, comme le décrit le directeur général du Tour, Christian Prudhomme, qui grimpera trois fois au-dessus de 2.000 mètres sur le Col de Vars, un HC de 18,8 km à 5,7%, dans la Cime de la Bonette. , la route la plus haute de France (elle culmine à 2 802 mètres) et un autre col HC de 22,9 km à 6,9 €, et enfin la montée jusqu'à la gare, 16,1 km à 7,1 %.
Le dernier week-end peut être formidable s’il y a encore quelque chose en jeu. Samedi, une étape 'classique' qui n'est pas sans rappeler Paris-Nice, puisque Nice accueillera le départ et après 132,8 kilomètres et 4 600 mètres de dénivelé cumulé, vous atteindrez le col de la Couillole, après avoir gravi le col de Braus. , les cols de Turini, Colmiane et enfin Couillole, avec une montée finale de 15,7 kilomètres et une pente moyenne de 7,1 pour cent.
Et, pour mettre le point culminant de ce Tour historique qui ne se terminera pas sur les habituels Champs Elysées à Paris, un contre-la-montre individuel entre Monaco (dans le quatrième pays visité par ce Tour après l'Italie, Saint-Marin et évidemment la France) et Nice, 33,7 kilomètres et 650 mètres de dénivelé positif lors de l'ascension de La Turbie (8,1 kilomètres à 5,6 de moyenne). Ainsi, une à une, la ligne d'arrivée finale de ce 111e Tour de France sera franchie, place Masséna, à quelques coups de pédales de la Promenade des Anglais et, pour la première fois de l'histoire, bien loin du futur. le futur Paris olympique.