MADRID, 29 déc. (EUROPA PRESS) –
Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a annoncé mardi que le vaccin COVID-19 sera disponible pour les agents de santé de plus de 50 ans, ainsi que pour les plus vulnérables, fin janvier.
Comme il l’a expliqué lors d’une conférence de presse, l’objectif est de vacciner 1 million de personnes avant la fin du mois de février.
Plus tard, a-t-il précisé, « le temps viendra pour la population en général ». C’est ainsi qu’il a répondu aux critiques adressées au gouvernement pour la lenteur de la campagne de vaccination qui a débuté dimanche en France.
Depuis, moins d’une centaine de personnes ont été vaccinées, selon les informations du journal «Le Figaro». En revanche, il a indiqué que les autorités étudient la possibilité de mettre en place un couvre-feu à partir de 18h00 à partir du 2 janvier au cas où il serait nécessaire de contenir le virus.
Cependant, Véran a exclu pour le moment tout type de mesure conduisant à un nouveau confinement. « Nous ne voulons pas confiner à ce stade, ni confinement généralisé ni local », a-t-il insisté. Le couvre-feu à partir du 2 janvier sera envisagé pour les territoires les plus touchés.
« Nous allons proposer une prolongation du couvre-feu, qui au lieu de commencer à 20h00 commencera à 18h00 dans tous les territoires où cela sera nécessaire », a-t-il déclaré avant d’expliquer que la situation est plus problématique dans quatre régions du pays. : Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et département des Alpes-Maritimes, en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La France a vérifié 11 395 nouveaux cas et 388 décès au cours du dernier jour – tous dans les hôpitaux du pays. Il y a actuellement 24776 personnes hospitalisées en raison de la pandémie de coronavirus, dont 2675 en unité de soins intensifs. Depuis hier, 1 615 personnes ont été hospitalisées.
Le taux de positivité s’établit désormais à 2,9%, même si depuis vendredi dernier, plus de 580 personnes sont décédées dans des maisons de retraite et des centres de jour. Les autorités enquêtent sur 2 194 éclosions possibles, dont 817 liées aux maisons de retraite.