MADRID, le 5 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

La vice-présidente colombienne, Francia Márquez, s’est défendue ce vendredi et a regretté que les membres de ce que l’on appelle la Première ligne – une faction qui a mené les protestations sociales de 2021 – « aient été stigmatisés ».

Ainsi, Márquez a souligné que ce groupe, composé majoritairement de jeunes, « a été pointé du doigt » pour leurs protestations lors de la grève nationale alors qu’en réalité, ils ont « simplement » exigé que leur gouvernement leur garantisse des « droits ».

« J’étais dans l’éclosion sociale et j’ai vu toutes les situations qui s’y sont produites (…). J’ai le droit de m’exprimer dans ce pays. Je maintiens l’opinion de défendre les droits de la jeunesse », a déclaré le vice-président colombien. .

Cette défense de la Première Ligne a rapidement suscité la réaction de la droite politique, et le parti du Centre démocrate a annoncé qu’il porterait plainte contre le vice-président Márquez, selon RCN Radio.

Pour la sénatrice Paola Holguín, ces déclarations représentent « une évaluation subjective qui justifie la légitimité des actions violentes » de Primera Línea, en même temps qu’elle « discrédite les poursuites judiciaires intentées contre certains de ses membres ».

La justice colombienne persécute depuis longtemps plusieurs membres de la première ligne pour avoir été impliqués dans des actes de « violence et de vandalisme ». Certains des membres du groupe ont même été placés en détention préventive par le parquet.

A lire également