Ce lundi, le Parlement français a tenu une séance commune des deux chambres – l'Assemblée nationale et le Sénat – au cours de laquelle ils ont donné leur accord final pour inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution, faisant ainsi de la France le premier pays au monde à adopter cette mesure. étape.

L'Assemblée nationale a donné son « feu vert » à cette mesure fin janvier, laissant la balle dans le camp d'un Sénat contrôlé par la droite et dont on craignait qu'il ne fasse dérailler la proposition. Cependant, la Chambre haute a également voté la semaine dernière en faveur de la protection de l'interruption de grossesse au niveau constitutionnel.

Après cette démarche, le président français Emmanuel Macron s'est rapidement mobilisé pour célébrer la nouvelle et convoquer ce lundi le soi-disant Congrès du Parlement, une session conjointe des deux chambres au cours de laquelle les révisions constitutionnelles sont abordées lorsque le référendum n'est pas utilisé. . .

Le Congrès du Parlement, composé d'un total de 925 membres – 348 sénateurs et 577 députés – a donné son « feu vert » définitif à la mesure avec un total de 780 soutiens, comme l'a annoncé le président du gala de l'Assemblée nationale. , Yael Braun-Pivet, et collectionne BFMTV.

Peu après avoir appris la nouvelle, le président Macron a lancé une publication sur ses réseaux sociaux vantant la « fierté française » pour envoyer un « message universel », et a appelé la population à participer à la cérémonie d'approbation du droit au niveau constitutionnel.

Le président a annoncé que vendredi prochain, Journée internationale de la femme, « la première cérémonie de scellement (d'un droit constitutionnel) ouverte au public » se tiendrait sur la place centrale parisienne de Vendôme. « Célébrons ensemble l'entrée d'une nouvelle liberté garantie dans la Constitution », a-t-il déclaré.

La décision de protéger constitutionnellement l’avortement a suscité des divergences au sein de la société française. Ce même lundi, un groupe d'anti-avortement s'est rassemblé près du château de Versailles, où se tenait le congrès du Parlement, sous le slogan « J'étais aussi un embryon ».

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