MADRID, 28 novembre (EUROPA PRESS) –
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que le gouvernement envisageait d’interdire au moins trois groupes d’extrême droite, dont la Division Martel, après que de violentes manifestations ont éclaté dans différentes régions de France suite à la mort d’un jeune de 16 ans. étudiant.
« Il y a une mobilisation de l’extrême droite qui veut nous pousser dans une guerre civile », a souligné Darmanin lors d’un entretien à France Inter, ajoutant qu’avec cette décision, le gouvernement veut éviter « un scénario irlandais ».
Darmanin a souligné que l’État français a déjoué au moins 13 attentats terroristes de groupes d’extrême droite depuis 2017 et a précisé qu’il y avait environ 1 300 personnes appartenant à ces groupes identifiées comme dangereuses.
Le ministre français de l’Intérieur a expliqué que ces milices mènent des raids et frappent les communautés arabes, « s’attaquant à des personnes de couleurs de peau différentes » et revendiquant même leur « nostalgie du Troisième Reich », en référence à l’Allemagne nazie.
Cela survient après que de violentes manifestations ont éclaté dans différentes régions du pays, organisées par des groupes d’extrême droite, suite à la mort d’un lycéen de 16 ans, identifié comme Thomas, lors d’une fête dans la ville de Crépol, à Romans. -sur-Isère (sud-est).
Un groupe d’une quinzaine de jeunes du quartier populaire de la Monnaie, à 18 kilomètres de la ville, a fait irruption dans la fête et a poignardé plusieurs personnes, dont Thomas, décédé sur le chemin de l’hôpital, ce qui laisse présager un règlement de comptes, selon les enquêtes..
Des dizaines de membres de groupes d’extrême droite, dont Division Martel, sont descendus dans la rue ces derniers jours dans le but de s’en prendre aux habitants d’origine immigrée, qu’ils accusent d’être responsables de l’insécurité armée.