Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est avéré insatisfait de la réponse aux émeutes qui se sont produites ce week-end à Paris après la victoire du PSG en finale de la Ligue des champions et ont indiqué qu’une “révolution criminelle” et “technologique” est nécessaire pour lutter contre ces actes.
“Je ne suis pas satisfait de la réponse à la sécurité”, a-t-il reconnu mercredi dans une interview pour la station RTL, un jour après que son partenaire du Cabinet, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a défendu la nécessité d’un “changement radical” de la loi, après avoir connu certaines des condamnations.
Retailleau a été en faveur de l’utilisation, “d’une manière très réglementée”, des techniques de reconnaissance faciale pour “mieux détecter les visages” de ceux qui participent à ces perturbations.
“Une révolution pénale” qui se produit également, a déclaré, pour mettre fin à la peine de prison courte, précisément ceux qui ont été imposés cette semaine à quatre des personnes arrêtées pour les perturbations de samedi, qui leur ont finalement été commuées pour la liberté gardée, les amendes ou les emplois pour la communauté.
“Avec notre législation actuelle, nous avons déjà suffisamment de raisons de condamner. Ils ne peuvent pas me demander d’envoyer des pères et des mères en première ligne sans suffisamment de sanctions”, a-t-il déclaré en référence aux forces de sécurité.
La veille, le ministre Darmanin a déclaré que les peines appliquées à certains des délinquants n’étaient pas à la hauteur. “Ils ne sont plus proportionnels à la violence que notre pays connaît”, a-t-il déclaré.
Les tribunaux ont pris en compte les jeunes des défendeurs, qui a été leur premier crime, ainsi que les excuses qu’ils ont offertes lors du procès pour imposer des peines entre deux et huit mois pour le lancement de feux d’artifice aux agents des forces de sécurité.