Le président est arrivé à l’hôpital de Grenoble accompagné de son épouse, Brigitte Macron, au début d’une série de visites par lesquelles il a tenu à exprimer personnellement son soutien aux victimes et aux communautés touchées par ce crime multiple.

« Le sens de ma présence ici est d’apporter le soutien de toute la nation aux enfants et à leurs familles », a-t-il expliqué dans l’après-midi devant une partie des personnes qui ont répondu à l’urgence. Il les a décrits comme un exemple de  » professionnalisme  » et  » d’humanité « .

Excité, Macron a souligné qu' »attaquer des enfants est l’acte le plus barbare qui soit ». Il a tenu à souligner que les nouvelles concernant l’évolution des blessés au moins « sont positives », après que diverses autorités ont signalé qu’ils restaient dans un état grave mais stable.

Le président a également rencontré ce vendredi le baptisé « héros du sac à dos », Henri, qui a poursuivi l’agresseur après l’attentat. « Il était impossible d’assister à cela sans réagir », a-t-il expliqué dans une interview à BFMTV, dans laquelle il a déclaré avoir agi à l’instinct et « comme tout Français l’aurait fait ».

Le parquet d’Annecy a confirmé sur Twitter la prolongation de la détention provisoire de l’auteur des coups de couteau, identifié comme un réfugié d’origine syrienne. Pour l’heure, leurs éventuelles motivations n’ont pas été révélées, même si les études menées ce vendredi matin ont exclu qu’il ne puisse s’agir d’une démarche pour des raisons de nature psychiatrique, selon des sources citées par franceinfo.

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