L’équipe bavaroise a battu l’équipe mexicaine par le minimum à Doha, après un but de Pavard marqué par une possible main précédente de Robert Lewandowski. Les Allemands égalent l’exploit de Barcelone de Pep Guardiola.

L’hégémonie de l’Europe dans la Coupe du monde des clubs demeure. Cette fois, c’est le Bayern Munich qui a défendu la couronne du vieux continent. Il l’a fait lors de la finale disputée le 11 février à Doha, au Qatar, contre les Tigres.

Les Mexicains ont marqué l’histoire dans ce duel en étant la première équipe de la Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes de football (Concacaf) à atteindre ce stade.

Sur le terrain, le Bayern et les Tigres ont organisé un duel serré dans lequel les Allemands avaient plus de chances de marquer (neuf tirs entre les trois bâtons contre un). Cette domination s’est reflétée à la 17e minute avec un but annulé aux Allemands.

C’est Joshua Kimmich qui a mis le ballon au fond des filets, mais son coéquipier Robert Lewandowski était en tête et après la révision VAR, l’arbitre a décrété qu’il participait au jeu et que le but était donc invalidé.

André-Pierre Gignac, star et capitaine des Tigres, se bat pour un ballon lors de la finale de la Coupe du monde des clubs contre le Bayern Munich à Doha, au Qatar.  11 février 2021.
André-Pierre Gignac, star et capitaine des Tigres, se bat pour un ballon lors de la finale de la Coupe du monde des clubs contre le Bayern Munich à Doha, au Qatar. 11 février 2021. © Noushad Thekkayil / EFE

Tigres avait de l’ordre, il est sorti jouer avec le ballon et a fait pression sur le Bayern, mais à l’étage, il n’a pas déclenché. L’offensive de l’équipe de Monterrey s’est résumée aux tentatives de leur star, l’attaquant français André-Pierre Gignac, tentant de s’allier au colombien Luis Quiñones.

Un jeu controversé a décidé le match

Bien que le Bayern ait été supérieur, cela n’a pas été reflété sur le tableau de bord. Ce n’est qu’à la 59e minute que le résultat a été penché en faveur des Européens. Le but a été marqué par le club français Benjamin Pavard après avoir terminé un ballon mort dans la zone.

L’arbitre a revu le jeu, encore une fois, pour une éventuelle position irrégulière de Lewandowski. Cette fois, le but n’a pas été annulé, mais dans la répétition, une main possible du buteur polonais peut être vue dans le prélude au tir de Pavard.

« Aujourd’hui, il y avait un objectif qui n’est pas valable mais c’est celui qui, au final, a déterminé que ce sont eux qui ont remporté le titre. » C’est à quel point le «Tuca» Ferretti, entraîneur des Tigres, était brutal.

De son côté, Hansi Flick, entraîneur du Bayern, a félicité son équipe pour avoir réalisé quelque chose «d’historique». Et c’est que le Bayern a ajouté son sixième championnat en neuf mois et égalé l’exploit de Barcelone en 2009, dirigé par Pep Guardiola, qui a également remporté les six titres en litige: la ligue, la coupe, la Ligue des champions, les deux super coupes et le Club World Coupe.

Encore une déception pour Palmeiras et Conmebol

Si les qualifications pour la finale de la Coupe du Monde des Clubs avaient déjà été une déception pour Palmeiras, après leur élimination en demi-finale contre les Tigres, le pire scénario s’est produit lors du match pour la troisième place.

Les Brésiliens ont chuté aux tirs au but contre l’Egyptien Al-Ahly et ont quitté le Qatar avec une double défaite. C’est un coup dur pour la Confédération sud-américaine de football (Conmebol), qui depuis 2012 ne peut pas soulever ce trophée.

Ce qui était auparavant un duel classique entre l’Amérique du Sud et l’Europe en finale de ce tournoi, s’est désormais ouvert aux candidats du reste du monde qui cherchent à surprendre le rival de l’UEFA.

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