L’Assemblée nationale de France a rejeté ce lundi à une large majorité la motion de censure présentée par la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale (NUPES) contre la Première ministre, Elisabeth Borne, qui a déjà reproché que le vote n’ait eu qu’un caractère « obstructionniste ». personnage. .

Le vote a abouti à 146 voix en faveur de l’expulsion de Borne, loin des 289 voix nécessaires à la Chambre basse du Parlement gaulois pour donner le « feu vert » à la motion de censure et renverser le chef du gouvernement nouvellement nommé.

En fait, l’attente que la motion de censure aille de l’avant était si faible que même la porte-parole du groupe parlementaire de Francia Insumisa -une des membres de la coalition NUPES-, Mathilde Panot, a reconnu que l’objectif du vote était  » clarifier » les positions politiques de chaque formation.

L’Association nationale (RN) de Marine Le Pen et des Républicains (LR) avait déjà annoncé qu’elle voterait contre la proposition du NUPES et, de fait, le RN a qualifié la motion de censure de « bouffonnerie » de la gauche française, selon le réseau de télévision BMFTV.

Lors du débat sur la motion de censure, le Premier ministre Borne a critiqué la gauche pour son attitude « obstructionniste ». « Les Français ont besoin d’un gouvernement qui agit, mais certains n’ont qu’une obsession : le censurer », a soutenu Borne.


« Aujourd’hui, mesdames et messieurs, nous pourrions faire des choses pour les Français. Au lieu de cela, nous débattons d’une motion de censure qui entrave le travail parlementaire et donc la volonté des Français », a-t-il ajouté.

Entre-temps, Panot a affirmé que ceux qui ne soutiennent pas la motion de censure sont les « partisans » des politiques de réforme des retraites et de la « politique d’injustice sociale », une fléchette visant le parti des Républicains, un parti conservateur, mais qui est formellement en opposition au gouvernement de Borne et au président Emmanuel Macron, et au parti d’extrême droite du Regroupement national.

Les analystes politiques avaient mis en avant le vote comme un moyen par lequel la gauche pouvait se montrer unie et comme la première option d’opposition au gouvernement du président Macron, malgré le fait qu’après les récentes élections présidentielles, la principale force d’opposition soit numériquement le Groupe national. .

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