La présidence russe a assuré ce vendredi que le fondateur de la plateforme de messagerie Telegram, Pavel Durov, arrêté la semaine dernière en France, n'avait maintenu aucun contact avec le Kremlin au cours de la dernière décennie, démentant plusieurs informations faisant état de contacts entre Durov. et les autorités russes.

« Durov n'a mené aucune négociation avec le Kremlin », a répondu le porte-parole de la présidence, Dimitri Peskov, à propos de certains voyages effectués par Durov en Russie et qui auraient conduit au déblocage de Telegram dans le pays en 2020 après plus de deux. année de suspension pour avoir refusé de fournir des informations sur son utilisation par des organisations déclarées « extrémistes » par Moscou.

Peskov a réaffirmé que Durov non seulement n'avait pas maintenu de contacts, mais qu'il n'existait aucun type d'accord caché entre le fondateur de la plateforme et les autorités russes. « Il n'y a eu aucun accord du tout », a déclaré le porte-parole dans des propos rapportés par l'agence russe TASS.

Arrêté samedi alors qu'il descendait de son jet privé dans un aéroport de la périphérie de la capitale française, il est accusé d'avoir permis la commission de divers délits liés au crime organisé grâce à cette application.

Le parquet de Paris lui reproche douze délits, dont diffusion de pédopornographie et trafic de stupéfiants. Les autorités lui reprochent également de ne pas avoir collaboré aux enquêtes sur ces contenus proposés par sa plateforme.

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