Des milliers de satellites orbitent au-dessus de nos têtes et des milliers d’autres devraient être ajoutés dans un proche avenir. Los promotores de la nueva conquista espacial, como la empresa francesa ‘Prométhée’, dedicada al « nuevo espacio », afirman « querer ayudar a vigilar y controlar mejor el cambio climático, democratizar el espacio y tener la capacidad de tener sus datos bajo control, dans votre pays ». Olivier Piepsz, son président, est l’invité de l’Escala à Paris.

‘Prométhée’ ou Prometeo est une société française née en 2020 dédiée à la construction de nanosatellites. L’entreprise affirme vouloir aider les pays d’Afrique et d’Amérique latine à atteindre leur souveraineté numérique et leur résilience à partir de nanosatellites d’observation de la Terre.

Son président, Olivier Piepsz, affirme que « les deux notions sont très importantes », puisqu’il considère que la résilience au niveau environnemental ne fait plus débat : « Avec le réchauffement climatique, il y a des risques et des défis énormes pour trouver des solutions pour séquestrer le carbone. Avoir une surveillance des sources d’énergie et des sources d’information nécessite des satellites pour avoir le contrôle de la vie locale, avec une vision globale ».

Le nouvel espace pour les nouveaux joueurs

Travailler dans l’espace suppose l’utilisation de concepts issus du langage courant, tels que « géo-intelligence » ou « nouvel espace ». Olivier Piepsz précise : « Le ‘nouvel espace’ – nouvel espace -, c’est ouvrir l’espace à de nouveaux acteurs. Il est le résultat des nouvelles technologies, de l’hybridation du numérique et de la réduction des coûts au kilo en orbite, car aujourd’hui de nos jours non seulement très des grandes entreprises peuvent travailler et fabriquer des solutions dans l’espace, mais aussi des petites, avec audace et grande réactivité, travaillant en complémentarité avec ces grandes entreprises pour tester de nouvelles technologies, et ainsi avancer plus vite ».

‘Prométhée’ a récemment annoncé que son premier satellite volera en octobre 2023, pour avoir la première constellation de satellites en 2025. Mais quelles seront les caractéristiques d’un nano satellite produit par l’entreprise ? « L’idée de démocratisation est très importante car avant c’était une minorité qui contrôlait l’espace. Avec le ‘nouvel espace’ ça change ; c’est une démocratisation au niveau des infrastructures, et puis on va s’adresser aux usagers. est d’envoyer les données de l’observation spatiale vers un téléphone personnel. Un peu comme la révolution Internet des années 1990. Nous voulons faire la révolution de l’observation de la Terre maintenant », répond l’ancien vice-président de la direction internationale de la société française ‘Safran’. pour l’Amérique Latine.

Concernant l’épineux problème de la régulation, le responsable de Prometheus précise : « Il y a une régulation sur les fréquences ; sur l’observation de la terre il y a beaucoup moins de régulation, et avec cette démocratisation beaucoup plus de gens peuvent envoyer des satellites dans l’espace. est d’un problème environnemental, il est très important d’être responsable et, plus tard, d’organiser que le satellite, en fin de vie, revienne et quitte l’espace ».

Cette « nouvelle conquête » comporte des risques. La société américaine « One Web » assure qu’elle lancera 600 satellites dans les trois prochaines années ; ‘Boeing’ annonce le lancement de 2 400 satellites ; Samsung parie sur le lancement de 4 000 et Elon Musk de 12 000. On parle de multiplier par cinq le nombre de satellites actuellement en orbite, avec des conséquences qui pourraient être irréversibles.

Et ce n’est pas tout. Les astronomes et autres spécialistes se plaignent que ces appareils perturbent leur travail d’observation spatiale, puisque les satellites émettent de la lumière, des rayons ultraviolets. Optimiste, Piepsz répond que « sûrement, au 17e siècle, quand l’électricité a été inventée, il y avait des astronomes qui disaient que la lumière était inutile parce que la vision était moins bonne. Il faut être responsable et penser que ce système apportera des solutions pour améliorer globalement l’eau ». , contamination des sols, villes intelligentes, déchets, etc. Le plus important est de construire avec une vision responsable ».

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