La Nouvelle-Calédonie enregistre une baisse des manifestations avec un déploiement de 6 000 agents

Les autorités de Nouvelle-Calédonie ont rapporté ce mardi avoir enregistré ce soir une diminution des manifestations sur le territoire, après plusieurs jours de troubles, en raison d'un déploiement de 6 000 agents et quelques jours après la mort de deux personnes dans des heurts avec des gendarmes.

Le Haut-Commissaire de Nouvelle-Calédonie a détaillé que la plupart des perturbations se sont produites entre 18h00 et minuit (heure locale) et qu'elles ont été « rapidement maîtrisées grâce à l'important déploiement mis en œuvre au cours de ce week-end » qui « permet aux forces de l'ordre de forces présentes sur tout le territoire » et arrêter les auteurs des émeutes.

Comme indiqué dans un communiqué publié sur son site Internet, les arrestations ont augmenté à 2.938 et « les opérations de nettoyage continuent à garantir la sécurité et la libre circulation » des citoyens. Par ailleurs, il a dénoncé qu'un policier du convoi ait été une « victime ». de lancer de pierres.

De même, il a réitéré son appel au rejet de la violence, notamment en cette date, le 24 septembre, qui marque la prise de la Nouvelle-Calédonie par la France en 1853. « La Journée de la citoyenneté doit rassembler toute la Nouvelle-Calédonie et ses communautés, et non les diviser, »  » a conclu le Haut-Commissaire.

Le conflit, qui a coûté la vie à treize personnes, a éclaté le 13 mai après le débat au Parlement français sur une réforme électorale accordant le droit de vote aux citoyens français. Le texte propose le droit de vote aux citoyens français résidant sur le territoire depuis au moins dix ans et a été initialement approuvé par l'Assemblée nationale mais le président du pays, Emmanuel Macron, a paralysé sa ratification pour ne pas « forcer » le crise.

Les Kanaks, et notamment l'alliance indépendantiste du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), ont dénoncé cette proposition comme un coup porté à leurs aspirations à un moment particulièrement critique des relations avec la France, après que l'alliance a boycotté le dernier référendum d'indépendance de 2021. , qui a abouti à la victoire des syndicalistes.

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