Le leader de Los Republicanos dénonce une « alliance de la honte » qui donne « le pouvoir à l'extrême gauche »

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Le leader des Républicains (LR), Eric Ciotti, a dénoncé dimanche une « alliance de la honte » qui a donné « le pouvoir à l'extrême gauche » au second tour des élections législatives en France, où le Nouveau Front populaire (Groupe National) a été imposée comme première force, en raison du cordon sanitaire imposé avant les élections. Ciotti a provoqué un schisme au sein de son parti après s'être allié au Rassemblement national d'extrême droite.

« Nous sommes les représentants du peuple pour nous opposer à l'Assemblée nationale, à ce spectacle incroyable qu'on a vu cet après-midi dans toutes les régions de France, à cette alliance de la honte à laquelle ont adhéré les macronistes, les écologistes, les insoumis, les socialistes, les communistes. , les amis de (Xavier) Bertrand, qui se sont engagés dans cette alliance de la honte », a-t-il déclaré à ses partisans à Nice.

Ciotti, réélu dans la circonscription des Alpes-Maritimes, en a profité pour s'en prendre à Bertrand, président de la région Haute-France et l'un des principaux barons de son parti pour avoir publiquement soutenu un candidat communiste dans le cadre du cordon. sanitaire contre l’extrême droite.

Dans ce contexte, il a souligné que « beaucoup de Français ont confié leur espoir à la formidable alliance de la droite et des patriotes construite » avec le leader du Rassemblement national, Jordan Bardella, puisque « cette alliance était la seule capable d'affronter l'alliance de l'extrême gauche et du macronisme ». « C'est le seul espoir pour la France travailleuse, pour la France fière, pour la France que nous aimons », a-t-il exprimé.

Parallèlement, il s'est demandé « comment » la gauche de Jean-Luc Mélenchon gouvernerait et s'il aurait besoin de la formation du président Emmanuel Macron pour accéder au pouvoir. « Cet après-midi, notre République se sent envahie par les troubles. La gauche, minoritaire au premier tour, a gagné grâce à Macron », a-t-il déclaré.

« Ce soir, je condamne fermement le jeu dangereux de ceux qui préfèrent dénaturer le processus démocratique plutôt que d'écouter la voix du peuple souverain. Ce soir, je dénonce Macron, un véritable « kamikaze » de la République, prêt à créer le chaos institutionnel pour maintenir son pouvoir. petite puissance », c'est fini.

Au premier tour des élections législatives, le Groupe National a été le parti ayant obtenu le plus de voix. Derrière se trouvaient le Nouveau Front National et la coalition centriste de Macron. Ce dimanche, les projections de sortie suggèrent que ces deux alliances ont dépassé le parti de Marine Le Pen, relégué à la troisième place.

Les projections placent le Nouveau Front populaire comme la formation comptant le plus de députés (180-215), suivi par Ensemble pour la République de Macron (150-180 députés) et le Rassemblement national (120-150 députés). L'Assemblée nationale compte 577 sièges, la majorité absolue est donc de 289.

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