L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont publié samedi une déclaration commune exprimant de “sérieux doutes” sur l’intention de l’Iran de parvenir à un accord sur le nucléaire après 18 mois de négociations.
“Étant donné que l’Iran n’a pas conclu d’accord sur la table, nous consulterons nos partenaires internationaux sur la meilleure façon de faire face à l’escalade nucléaire iranienne continue”, ont-ils souligné.
Ils s’interrogent notamment sur les “nouveaux changements qui nous ont mis à la limite de notre flexibilité” concernant la conformité partielle de Téhéran au Plan d’action conjoint global (PIAC) de 2015.
“Malheureusement, l’Iran choisit de ne pas profiter de cette opportunité diplomatique critique. Au lieu de cela, l’Iran continue d’intensifier son programme nucléaire bien au-delà de ce qui peut être justifié à des fins civiles”, indique le communiqué.
En réponse, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a critiqué le “manque d’esprit constructif” de ce document commun, qu’il considère comme “le contraire d’un geste de bonne volonté”.

D’autre part, Kanaani a proposé que ces pays “jouent un rôle plus actif” pour résoudre les franges restantes afin de parvenir à une saine “au lieu de détruire la tendance diplomatique”.
Ainsi, il a comparé cette position à celle du « régime sioniste » en Israël pour « ruiner les négociations » et a mis en garde contre les « conséquences ».