Le gouvernement français a annoncé la création d’un fonds commun franco-saoudien de 30 millions d’euros pour soutenir le Liban, embourbé dans une très grave crise économique aggravée par la pandémie de coronavirus, les explosions d’août 2020 dans le port de la capitale, Beyrouth, et le querelles politiques persistantes.

Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué publié sur son site internet que le fonds a été agréé par le ministère lui-même, l’Agence française de développement et le Centre d’aide humanitaire et humanitaire Roi Salman pour « soutenir les populations vulnérables du Liban ».

« Cet accord officialise l’octroi d’un soutien financier de près de 30 millions d’euros à une série de projets humanitaires et de développement », a-t-il déclaré, dans la lignée des décisions adoptées en décembre dans la ville saoudienne de Djeddah par le président français, Emmanuel Macron, et le prince héritier saoudien, Mohamed bin Salman.

« Cet accord représente une étape importante dans la mise en œuvre de l’engagement pris à Paris le 28 février par le ministre (français) des Affaires étrangères et son homologue saoudien pour la France et l’Arabie saoudite d’apporter un soutien financier urgent à des projets destinés aux populations vulnérables au Liban », a-t-il ajouté. il a souligné.

Ainsi, a-t-il souligné que « ces projets répondent aux besoins les plus urgents des populations vulnérables du Liban dans les secteurs prioritaires de la santé et de la sécurité alimentaire », avant de souligner que l’objectif est, principalement, de soutenir l’hôpital de Tripoli, de renforcer l’accès à les soins primaires et fournir « une aide d’urgence, y compris de la nourriture, aux personnes dans le besoin ».

Pour cette raison, Paris a souligné qu' »il est du côté du Liban et des Libanais » et a réitéré ses demandes aux autorités, « qui sont aussi celles de la population libanaise et de la communauté internationale », de « lancer d’urgence les réformes indispensables pour que le Liban sorte de la crise, parvienne à un accord complet avec le Fonds monétaire international (FMI) et organise des élections législatives et transparentes à la date prévue, le 15 mai 2022 ».

La livre libanaise s’effondre depuis quelques mois, dans une crise qui a conduit la Banque mondiale à déclarer en juin 2021 que cette dernière est l’une des pires enregistrées au niveau mondial depuis le milieu du XIXe siècle, avec une chute drastique de près de 40 %. % du PIB par habitant depuis 2018.

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