Les décès liés au coronavirus en France ont augmenté au cours des dernières 24 heures, atteignant 80147 décès enregistrés depuis le début de la pandémie. Les infections par le virus dépassent 3,4 millions de cas.

Les autorités françaises ont enregistré mardi 436 décès par coronavirus dans les hôpitaux et 288 décès dans des résidences pour personnes âgées, ajoutant ainsi 80.147 décès dans tout le pays.

En parallèle, l’Assemblée nationale a voté favorablement (278 voix pour, 193 contre et 13 abstentions) pour prolonger jusqu’au 1er juin prochain l’état d’urgence sanitaire, ce qui permet au gouvernement de prendre des mesures draconiennes et de restreindre certaines libertés dans le cadre de la pandémie. .

Avec l’état d’urgence, le gouvernement français dispose d’une base légale pour imposer des couvre-feux, la restriction ou l’interdiction de déplacement, les manifestations ou l’ouverture d’établissements, ainsi que le confinement partiel ou total de la population.

La France espère que le couvre-feu en vigueur depuis le 15 décembre et le programme de vaccination qui a déjà vacciné plus de 2 millions de personnes, sont des mesures suffisantes pour enrayer les infections et éviter une troisième fermeture nationale.

Un état d’urgence qui génère le rejet

La gauche et la droite se sont opposées lorsque l’Assemblée nationale a donné le feu vert pour prolonger l’état d’urgence jusqu’au 1er juin.

L’état d’urgence sanitaire en France était en vigueur du 23 mars au 10 juillet 2020, puis a été rétabli le 17 octobre. Plus tard, le Parlement a prolongé la mesure jusqu’au 16 février et ce mardi jusqu’au 1er juin.

Les votes contre étaient presque tous les députés de la majorité. Ce refus représente la fatigue des Français qui ne peuvent pas travailler, voyager, étudier ou mener une vie normale.

Selon les médias locaux, certains députés rejettent également la mesure car il s’agit d’une sorte de «dictature» qui concentre le pouvoir «entre les mains d’un seul homme». Selon le député François Ruffin, «c’est un conseil de défense anonyme» qui prend les décisions stratégiques.

L’Assemblée nationale française s’apprête à modifier son propre règlement intérieur le 1er mars, afin d’organiser ses travaux «en temps de crise».

Avec l’AFP et les médias locaux

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