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Le gouvernement français a condamné “énergiquement” le plan du gouvernement israélien adopté aux premières heures de ce vendredi visant à étendre ses opérations militaires dans la bande de Gaza, et a averti qu’il “aggraverait une situation déjà catastrophique” et ne permettrait pas la libération des otages ni le désarmement du Mouvement de résistance islamique (Hamás).
“La France condamne énergiquement le plan du gouvernement israélien visant à préparer l’occupation totale de Gaza. Une telle opération aggraverait une situation déjà catastrophique sans permettre la libération des otages du Hamás, son désarmement et sa reddition”, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noel Barrot, via son profil sur le réseau social X.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué dans lequel il a réitéré sa “ferme opposition à tout plan visant à occuper la bande de Gaza et à déplacer de force sa population”, arguant que de telles actions “constitueraient de nouvelles et graves violations du droit international et conduiraient à une impasse”, selon un communiqué.
“Elles constitueraient une attaque contre les aspirations légitimes des Palestiniens à vivre en paix dans un État viable, souverain et contigu, et une menace pour la stabilité régionale. Elles ne contribueraient en rien à la sécurité d’Israël ni à celle de ses citoyens, y compris celle des otages qui sont encore détenus par le Hamás à Gaza”, a-t-il déclaré.
De même, il a exhorté la milice palestinienne à la libération “immédiate et inconditionnelle” des otages et à “accepter les propositions de cessez-le-feu au lieu de prolonger la situation difficile que subit le peuple de Gaza avec sa position obstructionniste”. Il a également exigé son désarmement et sa reddition.
Enfin, il a réitéré que “l’avenir de la bande de Gaza doit s’inscrire dans un futur État palestinien dirigé par l’Autorité palestinienne”. C’est pourquoi il a promis qu’il “continuera à œuvrer” à la mise en œuvre de la solution à deux États, qu’il considère comme “la seule qui puisse garantir une paix et une sécurité durables aux Israéliens et aux Palestiniens”.