La France a conclu vendredi les évacuations de l’aéroport international Hamid Karzaï de la capitale afghane, Kaboul, mais a assuré qu’elle continue d’œuvrer pour « permettre » le départ du pays de « tous ceux qui doivent être protégés ».

C’est ce qu’a souligné la ministre française de la Défense, Florence Parly, qui a indiqué vendredi en fin de journée, via son profil Twitter, que la mission d’évacuation qui avait commencé le 15 août était officiellement terminée.

« Cette opération se termine, mais la France reste mobilisée pour permettre le départ de tous ceux qui doivent être protégés », a-t-il ajouté, tout en soulignant que les militaires français ont réussi à évacuer 3.000 personnes, dont 2.600 Afghans arrivés dans le pays. Européen.

Dans un communiqué conjoint du ministre de la Défense et du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, la France a rappelé que les opérations d’évacuation ont pris fin « une fois le retrait rapide des forces américaines chargées de la sécurité de l’aéroport de Kaboul à court terme » et suite à la « disparition des conditions de sécurité » sur le site.

Ainsi, il a précisé que le personnel de l’ambassade de France à Kaboul est déjà arrivé à Abou Dhabi, d’où ils s’installeront à Paris, et a remercié les Emirats arabes unis pour leur soutien dans cette opération « complexe ».

Il a également exprimé sa gratitude à ses alliés, notamment les Américains, qui, a-t-il souligné, « ont joué un rôle crucial dans la sécurité des aéroports » et, pour cela, « ont payé un prix élevé » la mort de membres de leurs troupes.

« La France sera toujours aux côtés du peuple afghan. Nos efforts se poursuivent. La France poursuivra, par tous les moyens possibles, son travail de protection des personnes menacées, même après le 31 août », a-t-il assuré, pour conclure qu’ils mettront tout en œuvre effort pour que les chefs talibans « n’empêchent pas le départ de ceux qui souhaitent partir après le 31 août ».

Depuis que les talibans ont pris le pouvoir le 15 août, les États-Unis et leurs alliés ont évacué plus de 109.000 personnes de l’aéroport de la capitale afghane, selon les données de la Maison Blanche, tout en gardant le 31 août comme date limite pour ces missions et le retrait. des troupes occidentales. Pendant ce temps, le désespoir grandit à l’aérodrome où se pressent des milliers d’Afghans munis de visas dans leur tentative de quitter le pays malgré la menace terroriste et l’attentat de jeudi, revendiqué par l’Etat islamique du Khorasan, qui a fait quelque 170 morts.

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