MADRID, 26 déc. (EUROPA PRESS) –

Les médecins de famille français ont entamé lundi une grève d’une semaine pour réclamer une augmentation du salaire par consultation de 50 euros, soit le double des 25 actuels, et d’autres améliorations de leurs conditions de travail.

Le collectif Médicos del Mañana a défendu la nécessité d’améliorer leurs conditions de travail malgré le manque de soutien des principaux syndicats et les critiques du gouvernement, qui considère que « ce n’est vraiment pas le moment ».

Les autorités soutiennent la triple épidémie de COVID-19, grippe et bronchiolite qui a dans bien des cas saturé les urgences hospitalières.

« Ce n’est vraiment pas le moment. Nous sommes dans une situation terrible. Ce n’est pas que nous sommes saturés, nous sommes sursaturés », a déclaré le président de l’association française des médecins urgentistes, Patrick Pelloux. Le ministre de la Santé, François Braun, a lui aussi appelé à la « responsabilité ».

« Sans remettre en cause le droit de grève, j’en appelle à la responsabilité car la période entre Noël et Nouvel An est toujours compliquée », a-t-il déclaré dans une tribune publiée dans la presse.

Les médecins de premier recours, pour leur part, se disent « essentiels » car ils évitent de nombreux passages aux urgences lorsqu’ils sont consultés par leurs patients.

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