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Avec 547 nouveaux décès dans les dernières heures, la France a atteint 20 265 décès, devenant ainsi le quatrième pays au monde à avoir ces chiffres. Malgré tout, une « lueur » d’espoir se dessine sur son territoire après une baisse des hospitalisés et des admis en réanimation.

En 13 jours, plus de 10 000 personnes sont décédées en France des suites du nouveau coronavirus. Seul le chiffre, en soi grave, n’est pas lu seul. Cela signifie que depuis lundi, le pays a dépassé la barrière symbolique des 20 000 morts, étant la quatrième nation à le faire, derrière l’Italie, l’Espagne et les États-Unis.

Au cours des dernières 24 heures, et après avoir ajouté 547 nouveaux décès, la France a atteint 20 265 décès, en comptant depuis le début de la pandémie en mars, dont 12 513 survenus dans les hôpitaux (444 en une journée) et 7 752 survenus dans les centres médicaux- social, dépendance, maisons de soins infirmiers et EHPAD (les refuges pour personnes âgées dépendantes).

Cependant, les 103 décès correspondant à ces derniers établissements n’ont pas eu lieu, ou pas nécessairement, dans la période d’une journée, puisque l’Exécutif français reçoit généralement progressivement les soldes de ces centres.

« Ce soir, notre pays a atteint un sommet symbolique et particulièrement douloureux », a déclaré le directeur général de la Santé de Covid-19, Jérôme Salomon, qui a précisé que Covid-19 a tué « de loin plus que toutes les épidémies de Grippe ensemble, même la plus meurtrière, et bien plus que la vague de chaleur de l’été 2003 (la vague de chaleur extrême) « qui a tué 19 000 personnes, selon les données du gouvernement.

Malgré le grand nombre de décès, deux signes encourageants

Le 7 avril, les données des 10 000 morts étaient assises comme une cruche d’eau froide, même si l’Elysée restait calme et précisait que le pic de la maladie n’avait pas été surmonté. Aujourd’hui, le chiffre de plus de 20 000 morts semble pire, mais il est atteint avec deux signes qui donnent de l’espoir.

La première est que le taux de propagation est passé de trois, depuis le début de la pandémie, à moins d’un, grâce aux mesures de quarantaine, de confinement et de distance sociale. « Cela signifie – selon les mots de Salomon – que chaque porteur, qui le sait ou non, contamine trois personnes chaque semaine. Aujourd’hui, ce nombre est passé à un, c’est-à-dire que l’épidémie ne génère plus autant de patients. comme avant ».

Dans le même temps, le deuxième éclairage sur cette trajectoire est que, pour la sixième journée consécutive, le nombre de personnes hospitalisées en France a légèrement diminué. Ce 20 avril, 26 patients ont pu rentrer chez eux. Il y a 30 584 patients hospitalisés (1 465 le dernier jour), mais l’équilibre entre les revenus et les sorties est resté négatif dans le pays.

De même, au cours des 12 derniers jours, les personnes admises dans les unités de soins intensifs (USI) ont diminué, avec 61 patients soustrayant les 5 683 actuels, selon les données du directeur général de la santé: « Une diminution des besoins en réanimation, mais elle est encore très légère (…) La tension baisse inégalement et nous devons persévérer dans nos efforts.  »

Au début de la pandémie, la France ne comptait pas plus de 5 000 lits en soins intensifs. Aujourd’hui, il s’approche, de manière «légère», de ne pas avoir besoin de plus que ceux-là, alors que plus de 37 000 personnes ont pu quitter les hôpitaux et se sont rétablies.

Si le pays ne doit pas baisser la garde, comme le dit Jérôme Salomon, c’est un espoir pour ses 114 567 cas confirmés actuels et pour ceux qui attendent chez eux, sachant que le Premier ministre Édouard Philippe a clairement fait savoir que la normalité « ne se fera pas ». probablement dans longtemps.  » Pour l’instant, l’internement se poursuivra en France jusqu’au 11 mai.

Avec EFE et AFP

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