«Bushfire» a été la photo lauréate du People’s Award for Nature Photographer of the Year, organisé par le Natural History Museum de Londres. L’image, prise lors des incendies dévastateurs en Australie en 2020, reflète à parts égales les ravages de l’incendie et la beauté naturelle de la zone touchée. Les quatre autres photos finalistes montrent des images mignonnes, amusantes et impressionnantes de la faune qui nous entoure.

Pour une autre année encore, le Natural History Museum de Londres a organisé le Wildlife Photographer of the Year, un concours qui existe depuis 1965. Et pour une autre année, les organisateurs ont choisi 25 photos supplémentaires qui ont été finalistes dans le prix du photographe populaire de l’année, dont le gagnant est voté par le public et dont le résultat était connu le 10 février.

Le titre a été pris par l’Australien Robert Irwin avec la photographie intitulée «Bushfire» (feu de forêt, en espagnol). Une image capturée lors des incendies dévastateurs de 2020 dans le Queensland, dans le nord-est de l’Australie. La capture a été réalisée à partir d’un drone survolant la réserve faunique de Steve Irwin, du nom du célèbre défenseur de l’environnement australien, surnommé le «chasseur de crocodiles» décédé après avoir été mordu par une raie en 2006. L’auteur de la photo gagnante est son fils, qui a décidé de suivre le travail de conservation de la nature de son père, mais à travers la photographie.

La photo lauréate du prix du choix du public du photographe animalier de l'année montre la dévastation du feu en Australie et la beauté de la nature toujours intacte à égalité
La photo lauréate du prix du choix du public du photographe animalier de l’année montre la dévastation du feu en Australie et la beauté de la nature toujours intacte à égalité © Robert Irwin, photographe animalier de l’année

Quatre autres photographies ont reçu une mention spéciale: deux prises en Écosse, une au Kenya et une aux États-Unis:

Un jeu vidéo dans un monde post-apocalyptique pour sensibiliser à la couche d’ozone

«Reset Earth» (Redémarrer la Terre en espagnol), est le nom du jeu vidéo et de la mini-série lancés le 10 février par le Programme des Nations Unies pour l’environnement. Une tentative d’impliquer les jeunes générations dans le soin de la couche d’ozone et de leur faire prendre conscience de l’importance de sa conservation.

Trois adolescents -Knox, Sagan et Terran- sont chargés de trouver une solution au virus GROW (CRECE en espagnol), qui a réduit l’espérance de vie à moins de 30 ans, dans une histoire qui se déroule en 2084 dans un contexte post-apocalyptique planète. Le message du jeu est de montrer et de donner l’espoir que lorsque le monde se rassemble pour atteindre des objectifs concis concernant la santé de la planète et celle des humains, c’est atteint.

Cela s’est produit en 1985 lors de la Convention de Vienne, où l’humanité s’est réunie pour arrêter la croissance du trou dans la couche d’ozone, qui nous protège des rayons ultraviolets du soleil. Cette convention a donné naissance au Protocole de Montréal, entré en vigueur en 1989, et qui réglemente les substances qui appauvrissent la couche d’ozone, dont la plupart sont également de puissants gaz à effet de serre. Parmi eux se trouvent des produits chimiques appelés CFC, qui étaient principalement utilisés dans la réfrigération, dans la fabrication de mousses isolantes ou dans des aérosols. Sa mise en œuvre a permis l’éradication progressive de 98,6% de ces substances.

Les simulations de la NASA montrent que, sans le protocole de Montréal, les niveaux d’ozone auraient tellement baissé que d’ici 2065, une personne à la peau claire dans les latitudes moyennes, qui représentent 50% de la population mondiale, serait gravement brûlée sur la peau après être au soleil pendant 5 à 10 minutes pendant les mois les plus ensoleillés. De plus, selon les estimations de l’ONU, d’ici 2030, environ deux millions de cas de cancer de la peau sont évités chaque année grâce à la mise en œuvre de ce protocole.

Pour le Secrétariat du Programme des Nations Unies pour l’Ozone, ce jeu vidéo est important pour que les jeunes «se rendent compte qu’ils peuvent générer des changements (…) même si certains des problèmes environnementaux auxquels nous sommes actuellement confrontés peuvent paraître insurmontables». Cependant, les Nations Unies préviennent que les travaux ne sont pas encore terminés car << le trou dans la couche d'ozone n'est pas réparé. Même en supposant que tout le monde respecte le Protocole de Montréal, il faudra encore 30 ans pour que l'ozone se rétablisse avant. Niveaux de 1980. Nous voulons donc aussi inculquer l'idée que ... nous devons rester vigilants. "

Le jeu «Reset Earth», dont la devise est «Un ozone, une planète, une opportunité», est disponible en téléchargement sur tous les téléphones iPhone ou Android.

Larry le chat: 10 ans au 10 Downing Street

C’est le félin le plus célèbre du Royaume-Uni. Larry a servi pendant une décennie en tant que chef Mouser au Cabinet Office au 10 Downing Street, la résidence officielle des premiers ministres britanniques, à Londres. La position qui, bien qu’officiellement n’existe que depuis l’arrivée de Larry, est occupée par un chat depuis le début du XVIe siècle, lorsque Henri VIII régnait.

Larry le chat est le chef Mouser du Cabinet Office au 10 Downing Street depuis 2011
Larry le chat est le chef Mouser du Cabinet Office au 10 Downing Street depuis 2011 © gov.uk

Larry a été transféré dans le célèbre bâtiment en 2011 d’un refuge pour chats et chiens où il a été choisi parmi les autres félins pour ses compétences en matière de capture de souris. Sur le site officiel de la résidence ministérielle, Larry se voit confier les fonctions quotidiennes suivantes: chasser les rongeurs, accueillir les invités et tester quel meuble est le plus confortable pour une sieste. Selon le site Web de Downing Street, Larry reçoit des cadeaux et de petites surprises tous les jours après avoir «conquis le cœur du public britannique et des membres de la presse qui sont souvent devant la porte».

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