Après 40 ans de retour à la démocratie et dix élections générales, les Honduriens n’ont vu que peu de changements dans leur économie fragile. Lutter contre la corruption et créer des emplois sont quelques-uns des défis pour quiconque assume la présidence.

La pauvreté, le chômage, l’insécurité et la corruption, entre autres fléaux, se sont aggravés au Honduras depuis le retour, en 1980, de l’ordre constitutionnel dans le pays. Par conséquent, l’amélioration de ces indicateurs est le principal défi du prochain mandat présidentiel.

Il y a 40 ans, la pauvreté touchait 60 % de la population, alors qu’aujourd’hui sept Honduriens sur dix sont pauvres, selon des sources publiques et privées citées par l’agence EFE.

Selon l’Université nationale autonome du Honduras (UNAH), gérée par l’État, la pauvreté dans ce pays d’Amérique centrale est passée à 70 % en 2020, soit une augmentation de 10,7 points de pourcentage par rapport à 59,3 % en 2019.


Le Honduras en chiffres
Le Honduras en chiffres ©France24

Pendant ce temps, le chômage à la fin de 2020 était sur le point d’atteindre les deux chiffres, le double de celui d’il y a un an, lorsque le taux de chômage était d’un peu plus de cinq pour cent. Le produit intérieur brut s’est contracté de 8,9% en 2020 en raison de la pandémie, tandis que l’année précédente avait augmenté de 2,6%.

Toujours dans le contexte de la pandémie, les envois de fonds ont augmenté et représentent 20 % du PIB du pays et proviennent principalement des États-Unis – avec plus de 93 % -, de l’Espagne, du Canada et du Panama.

En 2020, les expéditions en provenance de l’étranger ont totalisé plus de 5,7 milliards de dollars, soit 3,9% de plus qu’en 2019. Cette année, jusqu’en juillet, les transferts des Honduriens de l’étranger vers leurs familles étaient déjà en croissance de plus de 36%.

Avec EFE et les médias locaux

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