EH Bildu et EH Bai, leur homologue du Pays basque français, ont appelé les citoyens à se tenir aux côtés des routes que le Tour de France va parcourir dans les prochains jours pour revendiquer l’existence “d’un peuple basque qui veut décider leur avenir”, pour “enseigner au monde que ce qu’ils voient sur leurs télévisions est Euskal Herria et que nous ne sommes ni espagnols ni français”.
Le porte-parole de l’EH Bildu Unai Urruzuno et la représentante de l’EH Bai Mathilde Hary ont comparu ce mardi à Hendaye (France) pour lire un texte commun dans lequel ils rappellent que, de ce samedi à lundi, « les routes d’Euskal Herria vont être témoins l’un des événements sportifs et sociaux les plus suivis au monde”.
Ainsi, ils ont souligné que le Tour “va bien au-delà d’être un simple spectacle sportif” et ont souligné qu’au fil des années, ils affluent “en masse dans les Pyrénées pour voir le meilleur cyclisme de la planète, pour encourager nos cyclistes et les autres des coureurs. “Mais cela représentera aussi une ville, Euskal Herria. Il suffit de voir les images qui se répètent année après année sur le Tour”, ont-ils ajouté.
Après avoir insisté sur le fait qu’en plus d’un spectacle sportif “de premier plan”, c’est aussi “un spectacle social pour tout ce qu’il est capable d’émouvoir”, Urruzuno et Hary ont affirmé qu’il y a “une occasion unique de montrer au monde qu’ici il y a un peuple séparé en deux états, que nous ne sommes ni français ni espagnols, que nous sommes basques et basques, d’Euskal Herria”.
“Une grande vitrine s’offre à nous pour exprimer aux millions de personnes qui vont suivre le Tour qu’il y a ici un peuple avec sa culture et sa propre langue, une opportunité de dire au monde qu’ici est un peuple, Euskal Herria, qui veut décider librement et démocratiquement de son avenir », ont-ils fait remarquer.
Pour cette raison, de EH Bildu et EH Bai, ils ont encouragé les citoyens basques à se tenir à côté des routes que le Tour parcourra et à participer “activement” aux différents événements qui auront lieu pour affirmer que “nous sommes un peuple et qu’ils veulent décider de leur avenir.”