Des milliers de personnes se sont consacrées ce samedi au passage du Tour de France à travers le territoire de Biscaye dans la première étape de sa 110e édition, avec 182 kilomètres, qui a commencé et s’est terminée dans la ville de Bilbao, et qui a couronné Adam Yates avec la victoire et le premier maillot jaune.

La capitale biscayenne a donné son feu vert à la ronde de gala à 12h30 depuis les environs de San Mamés, où des milliers de fans de deux-roues se sont rassemblés des heures auparavant.

Parmi les autorités institutionnelles présentes à la cérémonie d’ouverture, il a été possible de voir le lehendakari, Iñigo Urkullu, le maire de Bilbao, Juan María Aburto, les députés biscaïens Elizabete Etxanobe et Ainara Basurko, ainsi que le conseiller Bingen Zupiria.

Le délégué du gouvernement au Pays basque, Denis Itxaso, le président du Sénat, Ander Gil, et des représentants de différents partis politiques se sont également rapprochés de la ligne de départ.

À travers les écrans géants installés sur l’esplanade de San Mamés, les fans ont pu voir le moment où le lehendakari, avec Joane Somarriba, ancienne cycliste qui a remporté trois
‘Grandes Boucles’, ont appuyé sur le bouton qui a lancé l’étape.

Après l’aurresku d’honneur, le compte à rebours et les applaudissements du public, le peloton a circulé dans le centre de la capitale biscayenne sur le parcours neutralisé.

La célébration de la première étape du Tour de France avait provoqué des jours avant des coupures de trafic par zones et blocages horaires qui, malgré leur intensification depuis vendredi soir, n’ont en rien empêché des milliers de personnes de venir voir de près le passage du peloton.

AUCUN INCIDENT

Des milliers d’ikurrinas, ainsi que des drapeaux de dizaines de pays, ont ajouté de la couleur à une matinée qui s’est déroulée sans aucun incident, qui a été la note prédominante d’une journée également accompagnée par le temps.

Au total, 54 motards de l’Ertzaintza, en coordination avec des motards de la Garde Républicaine de France, ont assuré les missions d’accompagnement des cyclistes, tandis qu’entre 1 500 et 1 700 ertzainas ont participé au dispositif de sécurité.

La caravane publicitaire de la manche française a été, comme à l’accoutumée, chargée d’ouvrir l’épreuve avant que les cyclistes ne traversent une quarantaine de communes de Biscaye : Arratzu, Asua, Bakio, Barrika, Berango, Bermeo, Busturia, Derio, Erandio, Ereño , Forua, Galdakao, Gatika, Gautegiz-Arteaga, Gernika-Lumo, Getxo, Gorliz, Ibarrangelu, Kortezubi, Larrabetzu, Laukiz, Leioa, Lemoiz, Lezama, Loiu, Morga, Mundaka, Murueta, Muxika, Nabarniz, Plentzia, Sondika , Sopela , Sukarrieta, Urduliz et Zamudio.

En chacun d’eux, ce sont des dizaines de milliers de fans qui se sont approchés des routes de Gascogne pour apporter leur soutien aux 176 coureurs de 22 équipes de cette édition.

La présence du public est devenue massive dans la montée vers Pike bidea, point de jonction de Sondika avec Artxanda, et où les maillots orange ont monopolisé le paysage après que de nombreux supporters aient passé la nuit.

Le seul point négatif de l’étape a été la chute subie par le coureur des Baléares Enric Mas dans la descente d’El Vivero et qui l’a contraint à abandonner l’épreuve.

Le peloton est arrivé peu avant 17h15 à Campo Volantín où, après avoir traversé la mairie, les cyclistes ont fait face à la montée vers le parc Etxebarria, l’endroit où la ligne d’arrivée a été installée.

Le Tour ne dit pas au revoir à Euskadi, de sorte que demain, dimanche, les villes de Vitoria-Gasteiz et San Sebastián occuperont le devant de la scène. La deuxième étape, de 208 kilomètres, débutera à 12h15 dans la capitale d’Alava et il est prévu qu’il soit environ 17h04 lorsque les coureurs arriveront à Saint-Sébastien.

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