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MADRID, le 14 juin (EUROPA PRESS) –
Plusieurs hauts responsables du gouvernement israélien ont attaqué ce vendredi le ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour ses propos « incorrects » à l'égard de la France, qui avait proposé de créer un groupe de contact « trilatéral » avec les États-Unis pour tenter de réduire les tensions en Israël. la frontière avec le Liban.
« Nous n'approuvons pas les attaques de Gallant contre la France », ont déclaré plusieurs hauts responsables du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué qui a donné lieu à un différend inhabituel entre les parties. « Malgré les divergences entre la France et Israël, ces commentaires contre la France sont inappropriés », ont-ils déclaré.
Gallant avait précédemment refusé de faire partie de ce groupe de contact visant à réduire les tensions à la frontière nord du pays et avait souligné que « pendant qu'Israël tente de défendre son peuple en menant une guerre juste, la France adopte des politiques hostiles contre le pays ».
« En faisant cela, la France ignore les atrocités commises par le Hamas contre les enfants, les femmes et les hommes israéliens », a-t-il précisé, tandis que des diplomates ont reconnu que les autorités françaises ont joué un « rôle actif » dans la défense d'Israël contre l'attaque menée en avril par l'Iran.
Ainsi, ils ont souligné que depuis le début de la guerre, « la France dénonce et sanctionne le Hamas, en plus d'adopter une ligne agressive à l'égard de l'Iran et de son programme de missiles et de drones », selon le journal 'The Times of Israel'.
En ce sens, ils ont défendu le fait que les autorités françaises « se battent avec ferveur pour lutter contre l'antisémitisme et protéger les juifs ». « Nous continuerons à nous battre pour protéger les intérêts d'Israël à la frontière avec tous les partenaires concernés », ont-ils déclaré.
Israël et le Hezbollah – soutenus par l'Iran et disposant d'un poids politique important au Liban – entretiennent depuis le 8 octobre une série d'affrontements, à la suite des attaques menées le 7 octobre par le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) contre le territoire israélien, qui ont fait quelque 1 200 morts. morts et près de 240 kidnappés.
Les tensions se sont accrues ces dernières semaines et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti la semaine dernière que l'armée israélienne « était prête à une action très puissante » à la frontière avec le Liban. En réponse, le « numéro deux » du Hezbollah, Naim Qassem, a averti lundi qu'une expansion du conflit entraînerait « la dévastation et la destruction » en Israël.