Indépendamment de qui arrivera au pouvoir dans le pays d’Amérique centrale, son administration aura plusieurs défis économiques, la pauvreté touchant 380 000 ménages, dont un tiers souffre d’extrême pauvreté.

Une pauvreté de 23% et un chômage proche de 14% font partie de la radiographie économique dont héritera le prochain président du Costa Rica, qui sera élu le 3 avril, après un premier tour électoral âprement disputé qui n’a pas abouti à un vote définitif. gagnant, mais il a laissé l’ancien président José María Figueres et l’économiste Rodrigo Chaves comme principales options.

Le Costa Rica est considéré comme l’une des démocraties les plus solides et les plus durables d’Amérique latine, avec une économie largement dépendante du tourisme et du secteur manufacturier, parmi les plus durement touchés par la pandémie de Covid-19.

Le prochain président aura, parmi ses grands défis, la stabilisation d’une économie plombée par les ravages de la pandémie : certains 50 000 ménages sont tombés dans la pauvreté pour ajouter deux points de pourcentage au taux national, qui est maintenant de 23 %tandis que 6,3% de la population est dans une situation extrême.

Le chômage fin 2021 était de 13,7%un niveau qui se rapproche lentement de ce qu’il était il y a deux ans et bien loin des 24 % qui étaient signalés au plus fort de la crise sanitaire.


Le Costa Rica ira au second tour présidentiel le 3 avril
Le Costa Rica ira au second tour présidentiel le 3 avril ©France 24

Sur les épaules du nouveau président se trouve également la mise en œuvre ou non d’un accord controversé signé avec le Fonds monétaire international (FMI), ainsi que le rétablissement de la crédibilité de la population après des cas notoires de corruption dans des projets de travaux publics.

Après des manifestations de colère en 2020, début 2021, le gouvernement du Costa Rica a signé un accord financier avec le FMI pour 1 750 millions de dollars et s’est engagé à atteindre une série d’objectifs économiques de réduction des dépenses et d’augmentation des revenus.

L’opposition politique a bloqué au Congrès le principal projet d’ajustement des dépenses, qui consiste en une réforme du système public d’emploi, auquel les syndicats s’opposent également.

Le gouvernement actuel a défendu l’accord avec le FMI, au milieu d’un déficit budgétaire de 5,18% du produit intérieur brut (PIB) et d’une dette qui s’élève à 70,3% du PIB et atteint 33 000 millions de dollars.

Avec l’EFE et les médias locaux

A lire également