Comme Tony Parker, des dizaines de jeunes sportifs préparent leur carrière à l’INSEP

Tony Parker et Boris Diaw, les deux stars de l’équipe de France de basket qui vient de terminer sur le podium de son Eurobasket, ont plus d’une chose en commun. Même âge (33 ans), même club en NBA (les «San Antonio Spurs»), beaucoup de titres glanés ensemble, mais aussi un destin parallèle qui commence à l’Institut national du sport (INSEP) en 1998.

Comme beaucoup d’autres champions, Diaw et Parker ont entamé leur carrière dans cet historique «Institut national du sport, de l’expertise et de la performance» qui forme les sportifs de demain en les prenant sous son aile dès leur plus jeune âge. Tony Parker a intégré le centre situé au fond du Bois de Vincennes à l’âge de 15 ans. Il y a été rejoint par Boris Diaw un an plus tard. D’autres talents précoces comme le tennisman Jo-Wilfried Tsonga ou la gymnaste Emilie Le Pennec avaient même moins de 15 ans (et même seulement 13 pour la championne olympique de barres asymétriques) lors de leur entrée dans ce lieu sacré de la compétition.

150 mineurs internes à l’institut

L’INSEP, c’est aujourd’hui 634 sportifs de haut niveau. Parmi eux, 300 internes dont la moitié n’a toujours pas 18 ans et vit au jour le jour loin de sa famille. Entre entraînements intensifs et heures de cours, ces champions en devenir s’efforcent d’associer réussite scolaire et performance sportive dans un confort optimal.

Comment vivent-ils ce confinement au sein d’un environnement où tout leur est fourni? Comment sont-ils suivis par le personnel éducatif? Quelle relation entretiennent-ils avec leurs familles? Quelle place pour la formation académique au milieu de l’appel inévitable de la performance? Autant de questions qui prennent une dimension particulière quand on parle de jeunes de 14 ou 15 ans.

Tout au long de l’année, nous suivrons ces sportifs dans leur quotidien à l’INSEP. Autour de portraits, d’enquêtes et de reportages au cœur de cette institution quasi-secrète, nous nous approcherons au plus près de la vie de ces «Insépiens» certes formatés pour le succès mais qui restent avant tout des gamins passionnés.

Antoine Maignan

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