Ce lundi, le président français, Emmanuel Macron, a annoncé la suspension des sanctions annoncées contre Londres pour faire place à des négociations. Paris, notamment, avait proposé, par exemple, une interdiction d’accostage pour les bateaux britanniques en réponse à la réduction des autorisations accordées aux pêcheurs français pour pêcher dans les eaux de la Manche.

Frost, à son tour, avait confirmé quelques jours auparavant que son pays envisageait « activement » la mise en œuvre du mécanisme de règlement des différends contenu dans l’accord de divorce entre l’UE et Londres.

Le gouvernement français dénonce que près de la moitié des demandes de permis présentées par les pêcheurs du pays n’ont pas encore été acceptées malgré la présentation des documents demandés par les autorités britanniques pour corroborer le respect des accords du Brexit.

En vertu de l’accord commercial conclu fin 2020, les navires de pêche européens peuvent opérer dans les eaux britanniques tant qu’ils peuvent démontrer qu’ils y opéraient avant le Brexit, une exigence compliquée pour les navires qui ne disposaient alors pas d’un journal de bord électronique.

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