Le gouvernement français a annoncé ce dimanche qu’il menait « une opération d’évacuation rapide » de son personnel diplomatique et de ses citoyens au Soudan, dans le contexte des affrontements qui ont éclaté le 15 avril entre l’armée et les forces de sécurité paramilitaires. Assistance rapide (RSF).

Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que ces travaux étaient coordonnés avec le portefeuille de la Défense et a indiqué qu’il y avait des contacts avec « toutes les parties », ainsi qu’avec des « partenaires et alliés européens ».

« Cette opération inclut des citoyens de ces Etats, ainsi que du personnel diplomatique européen », a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur son site internet, sans donner plus de détails sur les personnes concernées.

Au cours des dernières heures, les États-Unis ont évacué tous les diplomates et leurs familles de leur ambassade dans la capitale soudanaise, Khartoum, tout en suspendant leurs opérations. L’Espagne dispose déjà d’avions à Djibouti prêts à entreprendre la mission d’évacuation lorsque la situation le permettra.

Les hostilités ont éclaté dans un contexte de montée des tensions autour de l’intégration de la RSF -dirigée par Mohamed Hamdan Dagalo, alias « Hemedti », qui est également vice-président du Conseil souverain de transition–au sein des Forces armées, un élément clé dans le cadre d’un accord signé en décembre pour former un nouveau gouvernement civil et réactiver la transition.

Le processus de pourparlers a commencé par une médiation internationale après que le chef de l’armée et président du Conseil souverain de transition, Abdelfatá al Burhan, a mené un coup d’État en octobre 2021 qui a renversé le Premier ministre de l’unité de l’époque, Abdalá Hamdok, nommé à ce poste en conséquence. de contacts entre civils et militaires après les émeutes d’avril 2019, qui ont mis fin à 30 ans de régime d’Omar Hasan al Bashir.

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