Le Haut représentant pour la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, a dénoncé la “situation critique” des droits de l'homme en Azerbaïdjan dans un message de soutien à la France et aux Pays-Bas, directement accusés de leur responsabilité “coloniale” par le président azerbaïdjanais. , Ilham Aliyev, en pleine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29).
Aliyev accueille l'événement, qui a lieu à Bakou, et a profité de l'occasion pour mettre en garde contre le risque de changement climatique dans les “supposés territoires d'outre-mer de la France et des Pays-Bas”. Il considère les « régimes » comme réprimant « brutalement » les voix des communautés locales, avec une allusion spécifique à l'ampleur récente des troubles en Nouvelle-Calédonie.
Les précédentes tensions politiques entre l'Azerbaïdjan et la France avaient déjà conduit le président de ce dernier pays à s'absenter de la COP29, Emmanuel Macron, et la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a fini par se joindre au boycott, qui a annoncé mardi qu'elle se joindrait au boycott. pas non plus face aux « attaques directes » lancées par Aliyev.
Borrell estime également que les accusations portées depuis Bakou sont « regrettables » et « inacceptables ». “Ils mettent en danger les objectifs climatiques vitaux de la conférence et la crédibilité de la présidence azerbaïdjanaise de la COP29.” “Nous sommes aux côtés de la France et des Pays-Bas”, a précisé le chef de la diplomatie européenne dans son compte X.
La Haute Représentante a également profité de l'occasion pour souligner que l'UE et ses États membres sont « les plus grands contributeurs au financement mondial du climat » et « aident les partenaires du monde entier à lutter contre le changement climatique ». “Nous rejetons également les attaques des autorités azerbaïdjanaises contre les médias et les ONG qui s'attaquent à la situation critique des droits de l'homme dans le pays”, a-t-il souligné.