Selon le gouvernement marocain, la visite fait partie de l’association exceptionnelle renforcée So-appelée, telle que créée en octobre de l’année dernière lors de la visite à Rabat par le président français, Emmanuel Macron, lors d’un voyage symbolique qui a servi à terminer la page vers la crise diplomatique bilatérale entre Paris et Rabat.
Plus effusif a été démontré la partie française, qui fait référence à un “dynamisme sans précédent dans les relations bilatérales” après le voyage de Macron, avec l’engagement de continuer à renforcer les liens dans différents domaines et à tenir une nouvelle réunion de niveau élevé au Maroc prochain automne.
Barrot a profité de la rencontre avec Burita pour se souvenir de la nouvelle position officielle française sur le Sahara occidental, selon laquelle “le présent et l’avenir” de l’ancienne colonie espagnole “fait partie du cadre de la souveraineté marocaine”, contre les critères du Front de Polisario et de l’Algérie, qui revendiquent le droit de soi dudit territoire.
“L’autonomie sous la souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Le soutien de la France au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007, qui suscite un consensus international de plus en plus large, est clair et constant”, a déclaré la note publiée par le ministère français des Affaires étrangères.
En fait, pour Paris, le plan motivé par le roi Mohamed VI est “la seule base” à réaliser “une solution politique équitable, durable et négociée”, un horizon dans lequel le travail de l’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Misttura, et pour lequel il appelle “toutes les parties” à continuer de dialoguer.
Un moment convulsif pour la France
Barrot, qui a voyagé au début du mois en Algérie précisément pour essayer de construire des ponts avec le pays voisin, a eu la réunion avec Burita depuis la semaine dernière. Le ministère français des Affaires étrangères a en fait souligné que “il était prévu depuis longtemps”, dans le but de séparer cette nomination de toute tentative d’approcher Alger.
L’objectif, selon Paris, était de “couvrir toutes les questions d’intérêt commun”, à la fois bilatérales et internationales. Un porte-parole extérieur a ensuite précisé qu’il n’était pas “sûr” que le Sahara occidental est également apparu, un domaine dans lequel Paris donne clairement son soutien au plan d’autonomie promu par Mohamed VI et envisage la “souveraineté marocaine” pour l’ancienne colonie espagnole.
L’approbation de la thèse du Maroc sur le Sahara occidental supposé pour la France le début d’une crise avec l’Algérie et, malgré le fait que le voyage de la tête de la diplomatie de gala a été appelé à marquer un tournant, la tension a refait surface après l’arrestation d’un agent consulaire algérien pour l’enlèvement présumé de la légère légère.