MADRID, 3 novembre (EUROPA PRESS) –

Le président français Emmanuel Macron et le président du Kurdistan irakien Nechirvan Barzani se sont engagés vendredi à maintenir “la paix et la stabilité” en Irak face à la situation “complexe” au Moyen-Orient en raison du conflit entre Israël. et le Hamas dans la bande de Gaza.

Après une rencontre à l’Elysée, tous deux ont exprimé la nécessité d’éviter « une escalade du conflit » dans la région et de « sauvegarder le bien-être des civils », tout en soulignant que l’acheminement de l’aide humanitaire à la population palestinienne est vital. … selon un communiqué de la présidence du Kurdistan irakien.

D’un autre côté, Barzani a également célébré les liens “historiques” entre les deux nations, qui remontent aux années 1980, un “témoignage” de leur “engagement commun en faveur de la paix, de la stabilité et de la prospérité”.

“Les dirigeants ont discuté des derniers développements dans la lutte contre le terrorisme, notamment de la menace posée par l’Etat islamique. Ils ont également discuté des relations entre les différents pays voisins, ainsi que de la situation en Syrie”, a-t-il ajouté.

La France fait partie de la coalition mondiale dirigée par les États-Unis contre l’État islamique et a formé quelque 10 000 soldats irakiens, dont des forces peshmergas kurdes, selon la chaîne de télévision Rudaw.

La réunion a également lieu après que l’Irak et l’Iran – dont l’influence est perceptible dans le conflit actuel à Gaza principalement à travers le parti-milice chiite libanais Hezbollah – ont signé un accord de protection des frontières dans lequel ils s’engagent à désarmer les groupes kurdes à la frontière.

L’Iran a mené de nombreuses opérations dans le pays et même des attentats à la bombe dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien contre les positions du parti Komala, du Parti de la liberté du Kurdistan (PAK), du Parti démocratique du Kurdistan d’Iran (PDKI) et du Parti libre. Vie pour le Kurdistan (PJAK), qu’il considère comme des groupes terroristes.

Les autorités iraniennes ont accusé les groupes d’opposition kurdes d’avoir alimenté les manifestations déclenchées en septembre 2022 dans le pays par la mort de Mahsa Amini, une jeune fille de 22 ans issue de la minorité kurde, décédée en détention après avoir été arrêtée à Téhéran pour avoir prétendument porté le des mauvais vêtements, le voile.

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