El consejero de Cultura del Gobierno Vasco, Bingen Zupiria, ha defendido en el Parlamento Vasco que la « significativa » inversión realizada por las instituciones vascas para que Euskadi acogiera las tres primeras etapas del Tour de Francia este pasado mes de julio, « ha merecido la peine ».
Zupiria a comparu ce lundi devant la Commission Culture, Basque et Sports du Parlement Basque, à la demande d’EH Bildu, pour faire le point sur ce que l’accueil du départ de cet événement cycliste a signifié en termes sociaux, économiques et organisationnels.
La parlementaire d’EH Bildu, Rebeka Ubera, a dressé un bilan « très positif » de l’accueil social réservé par les Basques au Tour de France. « Les citoyens se sont impliqués, ils sont descendus dans la rue pour montrer à l’échelle internationale que nous sommes une nation », a-t-il souligné.
En tout cas, il a demandé à Zupiria des explications sur « l’écart » budgétaire par rapport aux prévisions initialement annoncées par les institutions basques, ainsi que sur la destination qui a été donnée au « rendement économique » produit par le test.
Ubera a été particulièrement critique sur la manière dont le dispositif accompagnant cet événement a été organisé par les institutions basques. « Cela a été organisé d’en haut et avec des gens qui ne connaissaient pas le milieu, au lieu de l’organiser de bas en haut et avec les clubs de la région », a-t-il déclaré, après quoi il a critiqué « les grandes lacunes organisationnelles ».
ÉCART BUDGÉTAIRE
Pour sa part, le conseiller a expliqué qu’il y a eu un écart de 1,76% par rapport à l’estimation initiale du budget que les institutions basques devraient consacrer à l’accueil des trois premières étapes du Tour. Ainsi, des 12 millions d’euros prévus, le budget est finalement passé à un peu plus de 12,2 millions d’euros.
« Bien sûr, c’est un investissement important, je n’en doute pas », a reconnu le conseiller, qui a toutefois envisagé
que « ce grand effort en valait la peine ». « Je pense que nous avons tous des raisons d’être heureux », a-t-il déclaré.
« Il y a de nombreux objectifs, certains liés au sport, d’autres à l’économie, d’autres à l’organisation d’une fête citoyenne; et je pense que tout cela doit être pris en compte pour pouvoir établir un équilibre », a-t-il indiqué.
103,9 MILLIONS D’EUROS
Concernant l’impact économique, il a rappelé que l’étude réalisée à ce sujet a estimé ledit impact à 103,9 millions d’euros.
Le Ministre de la Culture a également souligné qu’Euskadi
et ses institutions « ont montré qu’elles étaient capables d’organiser un événement sportif de cette envergure ».
D’autre part, il a déclaré qu’il n’avait « aucun doute » que l’image d’Euskadi « s’est renforcée tant auprès des personnes venues de l’étranger que du monde entier ».
« Nous avons pu faire connaître notre identité, notre langue, notre culture, nos paysages et nos symboles à travers le Tour de France », a-t-il ajouté, après avoir cité en exemple que 150 millions de téléspectateurs en Europe ont suivi le Tour de France.