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Après la pluie de compliments reçus après sa mort mercredi dernier, dans la matinée de ce samedi, il était temps pour les derniers adieux de l'ancien président de la République française Valéry Giscard d'Estaing, décédé à 94 ans des suites de Covid. 19. La cérémonie s'est déroulée dans la plus stricte intimité de la ville d'Authon, où il résidait.
"Par modestie, Giscard n'a pas souhaité un hommage national en son honneur. Ses obsèques se dérouleront dans l'intimité de la famille. En accord avec sa femme, ses enfants et petits-enfants, je décréterai une journée de deuil national le mercredi 9 décembre", a indiqué le passé Jeudi, l'actuel président de la République, Emmanuel Macron, avec la mémoire d'un prédécesseur, le «modernisateur» de la société française et l'un des survivants de la génération de dirigeants qui a souffert de la Seconde Guerre mondiale.
Selon l'AFP, les obsèques de l'ancien président français, décédé mercredi à l'âge de 94 ans des suites de la contagion de Covid-19, ont été organisées dans la plus stricte intimité de la famille. Une quarantaine de personnes de son entourage le plus proche étaient présentes à l'événement, tout comme le «testament» du défunt. Si, comme son fils Henri Giscard d'Estaing, l'a reconnu vendredi dernier, «il s'avère que les circonstances (dues à la pandémie) impliquent qu'il n'y aurait pas eu d'autre option».
A 10h30 du matin, le corbillard est arrivé sur la place devant l'église Saint Hilaire de Authon, ville où vivait Valéry Giscard d'Estaing. Dès qu'il est sorti de la voiture soutenu par des gendarmes, le cercueil a été recouvert de deux drapeaux de la France et de l'Union européenne, en reconnaissance de son travail principal d'homme politique à la poursuite de l'avenir de la République française et de celui du fédéralisme européen.
Par la suite, l'ex-président – voilé par les évêques Jean-Pierre Batut et Jean-Michel Di Falco-Leandri, avec une homélie du curé de Montoire, Don Stéphane -, a été "enterré aux côtés de sa fille Jacinte, décédée en 2018", dans un terrain privé de la famille, à proximité du cimetière d'Authon.
«VGE», comme on l'appelle en France, a présidé ce pays pour un seul mandat, de 1974 à 1981, et sera toujours honoré comme «une figure centrale de l'histoire de la République».
Avec AFP et EFE