MADRID, 6 juin (EUROPA PRESS) –

Un tribunal français a condamné à la prison deux hommes qui ont agressé un proche de la première dame de France, Brigitte Macron, dans le cadre d’une manifestation contre la réforme des retraites du gouvernement.

Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, a été agressé devant son commerce le 15 mai. Huit personnes ont été interpellées et trois hommes — âgés de 20, 22 et 35 ans — ont été jugés, rapporte BFMTV.

L’un d’eux a été libéré « avec le bénéfice du doute » car il n’y avait pas suffisamment de preuves de son implication dans l’attaque. Les deux autres accusés ont été condamnés à 24 et 30 mois de prison. Une quatrième personne, adolescente mineure, doit également être jugée par la suite par un juge des enfants.

Les trois accusés sont en détention provisoire depuis le 17 mai, date à laquelle leurs avocats ont demandé du temps pour préparer leur défense. Le procureur a requis cette mesure en raison des « risques de répétition » des événements.

L’équipe juridique de Trogneux a déploré l’attitude des prévenus, puisque deux d’entre eux ont nié les agressions et le troisième a reconnu avoir donné une gifle. Au-delà des violences physiques, l’avocat a fait valoir que « la violence morale et ses conséquences sont particulièrement difficiles à effacer », depuis que son médecin lui a diagnostiqué un stress post-traumatique.

« Jean-Baptiste Trogneux demande la paix, il veut pouvoir sortir de sa maison sans crainte et uniquement parce qu’elle porte le nom de Trogneux. Il demande que des événements comme celui-ci ne se reproduisent plus jamais et qu’il puisse vivre en paix », conclut son avocat, expliquant que son client « Il ne demande pas de dommages et intérêts ».

Après l’incident, le président français Emmanuel Macron a dénoncé dans les médias que Trogneux « a fait face à la brutalité, à la violence et à la bêtise »: « Il a été agressé parce qu’il est notre petit-neveu (…) J’espère qu’il est complètement rétabli », a-t-il pointé. Brigitte Macron a également déploré « la lâcheté, la bêtise et la violence » des agresseurs.

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