Le gouvernement français a annoncé l'arrestation d'un autre “influenceur” algérien pour “apologie du terrorisme” présumé à travers ses comptes sur les réseaux sociaux, tout en soulignant qu'il a déjà été condamné à une peine de huit mois de prison, dans un contexte de tensions bilatérales croissantes entre Paris. et Alger.
Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a déclaré que le suspect, identifié comme Mahdi B., avait été arrêté le 13 janvier pour “apologie du terrorisme” dans une série de contenus publiés sur la plateforme Pharos, dans lesquels il aurait “montré la volonté de commettre des actes violents sur le territoire français ».
De même, il l'a précisé dans un message sur son compte sur le réseau social «Ne laissez rien arriver», a conclu Retailleau.
La condamnation de cet “influenceur” intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie, notamment autour du Sahara occidental et de l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis novembre 2024.
Dans ce contexte, Retailleau a lui-même dénoncé la semaine dernière que « l'Algérie cherche à humilier la France » en stoppant l'expulsion d'un « influenceur » de nationalité algérienne qui a été arrêté après avoir encouragé la commission d'actes violents contre un manifestant sur le réseau social TikTok contre la violence. Le président algérien Abdelmayid Tebune.
Les autorités françaises ont procédé jeudi à son transfert vers l'Algérie, mais ont été contraintes de le retransférer à nouveau en raison du veto local. Le ministre français de l'Intérieur a ensuite souligné que les relations bilatérales se trouvent “à un point extrêmement préoccupant”.