PARIS, 3 déc. (DPA / EP) –

Le président français Emmanuel Macron s’est heurté à des critiques pour sa visite samedi prochain en Arabie saoudite en qualifiant son déplacement d’obligation de préserver la stabilité de la région, compte tenu des accusations des États-Unis contre le Royal saoudien. Household sur son implication présumée dans le meurtre du journaliste Yamal Jashogi, ce que la dynastie a catégoriquement démenti.

Macron, actuellement en tournée dans les pays du Golfe, a fait valoir que l’Arabie saoudite est un partenaire nécessaire pour promouvoir la paix dans la région, en particulier au Liban, son ancienne colonie.

« Qui peut penser une seconde que nous serions capables d’aider le Liban et de préserver la paix et la stabilité si nous disions : ‘Nous n’allons pas parler à l’Arabie saoudite, le pays le plus peuplé et le plus puissant du Golfe’ ? approuver ou oublier (l’affaire Jashogi) ou que nous ne sommes pas un allié exigeant », a-t-il déclaré depuis les Émirats arabes unis, première étape de sa tournée.

Le président français rencontrera le prince héritier du pays et homme fort du royaume, Mohamed bin Salmán, accusé par la Central Intelligence Agency des États-Unis d’avoir ordonné l’assassinat du journaliste alors qu’il se rendait au consulat saoudien à Istanbul en 2018.

Bien que la CIA n’ait pas trouvé de preuves concluantes et définitives, elle était d’avis que ce type d’opérations nécessitait l’approbation de Bin Salmán. Le gouvernement saoudien a affirmé que le meurtre du journaliste était le résultat d’une opération clandestine non autorisée.

Macron en a également profité pour démentir être le premier grand dirigeant mondial à se rendre en Arabie saoudite en rappelant le sommet du G20 organisé par le pays l’année dernière, et auquel les principaux dirigeants mondiaux ont assisté.

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