Quatre militaires français ont été arrêtés alors qu’ils escortaient le chef d’état-major de la force onusienne pour prendre un vol à l’aéroport de la capitale de la capitale de la République centrafricaine (RCA), Bangui, comme l’a confirmé la Mission multidimensionnelle intégrée sur Mardi de Stabilisation des Nations Unies en RCA (MINUSCA).

En ce sens, dans un autre communiqué, il a détaillé que « quatre membres du personnel de la MINUSCA chargés de la protection personnelle du chef d’état-major ont été arrêtés lundi après-midi devant les installations de l’aéroport international de Bangui. Ce dernier venait d’accompagner le Chef d’état-major en route pour la France.

Pour cette raison, elle a « fermement » condamné l’instrumentalisation de l’arrestation des quatre militaires français sur les réseaux sociaux, que l’instance a qualifiée de « tentative de manipulation de l’opinion publique ».

De son côté, l’ambassade de France « regrette profondément cet incident », a rapporté l’institution diplomatique française à Bangui sur son profil Twitter officiel.

« L’équipe d’escorte du général Marchenoir, chef d’état-major de la MINUSCA, composée de quatre militaires français, a été interpellée cet après-midi à l’aéroport de Bangui. Les quatre agents de sécurité escortaient le chef d’état-major de la MINUSCA », a ajouté l’ambassade.

Le pays africain a été plongé dans une grave crise en 2020 à la suite de l’élimination de la candidature de l’ancien président François Bozizé, revenu au pays fin 2019 pour être à nouveau candidat à la présidence, poste qu’il a abandonné. en 2014 en raison du soulèvement des rebelles majoritairement musulmans de la Séléka.

Après cela, la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) –qui regroupe plusieurs groupes rebelles, dont plusieurs signataires de l’accord de paix de 2018–a lancé une offensive qui lui a permis d’atteindre les faubourgs de la capitale, même si dès lors l’armée a a maintenu des avancées soutenues contre les rebelles, menés par Bozizé.

Le président de la République centrafricaine (RCA), Faustin-Archange Touaderá, a annoncé un cessez-le-feu unilatéral le 15 octobre, après quoi la présidence a précisé que la décision concernait les rebelles « qui ont déposé les armes », après des éléments de retour, revendication et de réhabilitation (3R) et l’Unité pour la paix en Afrique centrale (UPC) hésiteront à annoncer.

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