MADRID, 21 juin (EUROPA PRESS) –

Plusieurs militaires français ont été blessés ce lundi dans un attentat suicide à la voiture piégée dans les environs de la ville de Gossi, située dans le centre du Mali, selon des sources citées par les médias français ont confirmé.

L’objectif de l’attaque aurait été un véhicule des forces de l’opération ‘Barkhane’, comme cela a été recueilli par France 24. Des sources citées par BFMTV ont souligné que l’attaque a été perpétrée contre une mission de sécurité aux alentours de la base. de Gossi.

Ainsi, des sources de l’état-major de l’armée française ont détaillé que le kamikaze a embarqué un véhicule chargé de bombes contre un véhicule des troupes françaises déployées dans la zone dans le cadre de l’opération « Barkhane ».

De leur côté, des sources militaires maliennes ont souligné que l’attaque aurait blessé au moins trois militaires français, un extrême qui n’a pas été officiellement confirmé. Tous ont été transportés par hélicoptère vers la ville de Gao.

L’attaque, dont la responsabilité n’a pas été revendiquée, a été perpétrée moins d’une semaine après qu’au moins un militaire nigérian a été tué et deux militaires français ont été blessés dans une embuscade montée par le groupe djihadiste État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) contre un patrouille de l’opération ‘Barkhane’ dans le pays africain.

Le président français, Emmanuel Macron, a récemment annoncé une « transformation profonde » de la présence militaire de Paris au Sahel, qui passe également par la fin imminente de l’opération « Barkhane », lancée en 2014 et pilier fondamental de la stratégie française en une région marquée ces dernières années par une insécurité croissante.

Après cela, la ministre française de la Défense, Florence Parly, a déclaré que les autorités « ne changent pas l’objectif, qui restera la lutte contre le terrorisme », avant de souligner que « l’ennemi s’adapte sans s’arrêter aux modèles opérationnels et d’action des militaires qui sont sur le terrain, il est donc important de les changer pour varier leurs effets. »

Le Mali, comme d’autres pays du Sahel, a enregistré un nombre croissant d’attaques djihadistes ces dernières années tant par la filiale d’Al-Qaïda dans la région que par l’État islamique, ce qui a également accru les violences intercommunautaires et provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes.

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