MADRID, 1er mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Les autorités iraniennes ont assuré ce lundi avoir arrêté des membres d’un réseau présumé lié à l’Organisation des moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) et qu’ils entretiendraient des liens avec des « espions français ».

Des sources citées par l’agence de presse iranienne FARS ont indiqué que les suspects avaient l’intention d' »inciter à la tension » dans des réunions de travailleurs et d’enseignants dans le but d’appeler à la grève.

Ils ont également déclaré qu’un autre objectif des détenues était de publier des informations sur les « faux empoisonnements » dans les écoles de filles, après des dizaines d’incidents de ce type ces derniers mois dans diverses provinces d’Iran.

Ces sources ont souligné que tous les détenus avaient auparavant été libérés après une grâce du guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, et ont précisé que parmi eux figurent deux personnes arrêtées en 2022 pour « coopération » avec deux « espions français ».

Les autorités iraniennes ont inculpé en janvier deux Français pour « espionnage et complot » après leur arrestation pour avoir prétendument « organisé des émeutes » et « remis de l’argent à leurs agents » dans le cadre des protestations depuis septembre contre la mort en garde à vue de Mahsa Amini, détenue pour avoir prétendument porté le voile pauvrement.

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