Le Premier ministre israélien Yair Lapi a remercié les gouvernements de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne pour la « position ferme » exprimée samedi sur les négociations en cours avec l’Iran pour reprendre l’accord nucléaire de 2015, auquel Israël s’est toujours opposé pour comprendre qu’il n’élimine pas menaces potentielles.

Les puissances européennes qui ont autrefois aidé à signer l’accord ont maintenant de « sérieux doutes » quant à la volonté de l’Iran de parvenir à un nouvel accord. Ils reconnaissent qu’ils sont « à la limite » en termes de « flexibilité », dans un ultimatum apparent que Téhéran n’a pas apprécié.

D’un autre côté, Lapid l’a aimé, et il a applaudi la déclaration au début d’une réunion gouvernementale. Le Premier ministre a affirmé qu’Israël a présenté des rapports censés étayer ses appréhensions dans un dialogue « calme et intense » avec les Britanniques, les Allemands et les Français.

« Ce n’est pas encore fini », a-t-il prévenu, anticipant un « long chemin à parcourir » dans lequel il voit désormais « des signes encourageants », selon le journal Times of Israel.

Les négociations avec l’Iran feront partie de l’agenda du voyage que Lapid entame ce dimanche en Allemagne, où il prévoit de rencontrer le ministre des Affaires étrangères Olaf Scholz.

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