A 20h00 dans le pays asiatique, la cérémonie s’est déroulée au stade olympique pour donner le coup d’envoi de la compétition qui réunit les meilleurs athlètes du monde, avec une capacité et des protocoles réduits pour les protagonistes. Sur le plan sportif, la Mexicaine Kenia Lechuga et le Péruvien lvaro Torres ont complété un beau classement parmi les trois premiers en skiff féminin et crâne masculin. Par ailleurs, le premier cas de coronavirus a été enregistré dans la délégation de Belgique qui touche un candidat à une médaille.

Après un report d’un peu plus d’un an et en pleine lutte contre le Covid-19, les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ont officiellement débuté après la cérémonie d’ouverture le 23 juillet.

Cela se passe dans un climat d’alerte à une éventuelle vague d’infections, avec des athlètes qui ont été écartés pour avoir contracté le virus et avec des protocoles rigides pour les protagonistes, la presse et les membres des délégations.

La XXXIIe édition des Jeux sera l’une des plus particulières en raison du contexte qu’elle implique : elle aura une partie importante de ses disciplines à huis clos, aucune entrée de visiteurs étrangers et un contrôle de sécurité sanitaire exhaustif qui inclut les restrictions de circulation et de santé. chèques pour les athlètes.

Voici les nouvelles les plus marquantes des JO de Tokyo ce 23 juillet :

  • Les JO s’ouvrent avec un stade vide, mais plein de protocoles

Après la suspension de 16 mois pour des raisons de pandémie de Covid-19, la compétition qui rassemble des athlètes du monde entier et de toutes disciplines a débuté. Dans le stade olympique de la capitale japonaise, s’est tenue la traditionnelle cérémonie de lancement de la XXXIIe édition. Cependant, il a connu quelques ajustements particuliers en raison du contexte mondial et de la prévention sanitaire.

L’enceinte tokyoïte a une capacité d’accueil d’un peu plus de 68.000 personnes, mais cette fois elle n’en comptait que 950. Parmi elles, des autorités étrangères de 15 pays, des organisations internationales, des hommes politiques japonais et des directeurs de sponsors.

Le défilé avait la particularité que les délégations étaient composées d’un petit nombre de leurs membres, se distanciant et utilisant des jugulaires en raison de suggestions de prévision sanitaire ; De plus, c’était la première fois que, à l’initiative du Comité international olympique, la plupart des nations avaient un homme et une femme comme porte-drapeaux, afin de garantir l’égalité des sexes.

Des feux d'artifice illuminent le stade olympique de Tokyo lors de la cérémonie d'ouverture des joutes le 23 juillet 2021.
Des feux d’artifice illuminent le stade olympique de Tokyo lors de la cérémonie d’ouverture des joutes le 23 juillet 2021. PISCINE DYLAN MARTINEZ / AFP

Après une minute de silence en l’honneur du défunt du Covid-19, un spectacle de lumière et une chorégraphie, des anneaux olympiques en bois se sont formés au centre du stade. Ce symbole mythique de la compétition a été fabriqué à partir du matériau des arbres plantés par les athlètes il y a 57 ans, lorsque les Jeux olympiques ont eu lieu pour la première fois à Tokyo.

Enfin, l’empereur Naruhito a officiellement déclaré l’ouverture des Jeux olympiques de 2020 et la joueuse de tennis Naomi Osaka était chargée d’allumer le chaudron avec la torche. Elle a été la première Japonaise à être la n°1 mondiale de la discipline dans toute l’histoire du sport japonais.

  • Le premier cas de Covid-19 dans la délégation belge touche un candidat à la médaille

Il s’agit de Jelle Geens, un membre de l’équipe de triathlon de 28 ans, qui n’a même pas pu arriver à Tokyo car il a été testé positif dans sa phase de préparation en Europe, comme le confirme un communiqué du Comité olympique belge. Troisième du Championnat d’Europe de Weert en 2019, il faisait partie des athlètes en attente de monter sur le podium.

Écarté pour la spécialité individuelle masculine de la discipline lundi prochain, il ne perd toujours pas espoir d’être présent le 31 juillet, lors du triathlon relais mixte, catégorie dans laquelle il a terminé troisième de la compétition européenne à Glasgow en 2018.

Actuellement, il ne présente pas de problèmes de santé, ni de symptômes. Pour entrer au Japon, vous devez rester dans cet état pendant 14 jours avant le voyage et avoir un test négatif dans deux PCR au cours des 96 dernières heures.

Alors qu’il se prépare à voyager, son remplaçant potentiel est déjà à Tokyo. Ce sera Noah Servais qui ira concourir au cas où Geens ne pourrait pas assister au concours.

  • Un athlète russe s’est évanoui lors des qualifications en raison des températures élevées

La gardienne Svetlana Gomboeva est tombée en panne à l’issue de sa participation au tour préliminaire de tir à l’arc à Yumenoshima, un quartier de Tokyo, en raison d’une chaleur étouffante dépassant les 30 degrés et d’un indice d’humidité élevé.

L’athlète a dû être transporté sur une civière après avoir terminé à la 45e position du classement. « En gros, il ne pouvait pas supporter toute une journée chaude », a déclaré son entraîneur Stanislav Popov aux journalistes.

L'athlète russe Svetlana Gomboeva s'est évanouie lors des qualifications de tir à l'arc en raison de températures élevées alors que l'événement se déroulait à Yumenoshima, Tokyo, Japon, le 23 juillet 2021.
L’athlète russe Svetlana Gomboeva s’est évanouie lors des qualifications de tir à l’arc en raison de températures élevées alors que l’événement se déroulait à Yumenoshima, Tokyo, Japon, le 23 juillet 2021. © Miguel Gutiérrez / EFE

L’évanouissement s’est produit après que l’athlète de 23 ans ait revu son score final; Elle a été rapidement réanimée par l’équipe médicale et a quitté l’arène. Sa prochaine participation sera le dimanche 25 juillet à un nouveau tour de qualification.

Avant les événements dus au coronavirus, les craintes concernant le siège japonais tournaient autour des températures élevées de Tokyo en été. En effet, le stade olympique de la ville est conçu avec une technologie pour capter les vents du sud-est et ainsi générer un « refroidissement » qui combat la chaleur.

  • Le Péruvien Álvaro Torres et le Mexicain Kenia Lechuga, les premiers Latino-Américains remarquables

Les athlètes ont connu des journées exceptionnelles dans chaque classement d’aviron, où ils ont terminé respectivement troisième et deuxième et ont atteint les quarts de finale de leurs disciplines.

Le maillot mexicain a terminé en escorte de sa manche éliminatoire dans la catégorie des paires de rames courtes, arrondissant un temps de 7 : 54,21 minutes. Elle est arrivée derrière l’Irlandaise Sanita Puspure, actuelle championne du monde, dans la course qui s’est déroulée dans le canal de Sea Forest.

De son côté, le Péruvien a atteint les quarts de finale de la deuxième série de la catégorie individuelle hommes en atteignant une note de 7 :07,92, huit secondes de plus que le Grec Stefanos Douskos et quatre secondes de plus que le Néo-Zélandais Jordan Parry.

Álvaro Torres Macías est l’un des 35 athlètes incas qui participeront à Tokyo 2020, le troisième chiffre le plus élevé du pays d’Amérique latine. Il avait le même numéro à Los Angeles ’84 et seulement dépassé par les délégations de Berlin ’36 et Londres ’48.

  • Emmanuel Macron a été reçu par Naruhito, l’empereur du Japon

Lors d’une cérémonie diplomatique réalisée avant la cérémonie d’ouverture, le haut commandement japonais et le Premier ministre, Yoshihide Suga, ont accueilli une dizaine d’hommes politiques de pays étrangers.

Dans ce cadre, la présence du président de la France, Emmanuel Macron, seul membre du G7 à assister à l’ouverture de l’épreuve olympique, a été soulignée. Le président français a été invité à y assister en tant que représentant du pays qui accueillera les prochains Jeux Olympiques, qui se tiendront à Paris en 2024.

Macron a été reçu par Naruhito au Palais impérial de Tokyo au milieu de protocoles de sécurité stricts – comme éviter les poignées de main – et était le chef visible de la délégation française dans la loge principale. La présence de Jill Biden, première dame des États-Unis, a également été soulignée.

Cette quinzaine de dirigeants internationaux, limités par la prévention sanitaire, contraste avec les 40 qui étaient à Rio de Janeiro pour l’édition 2016 des JO.

Avec AP, Reuters et EFE

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