Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, et la dirigeante de la formation d’extrême droite du Regroupement national français, Marine Le Pen, se sont accordés ce vendredi sur la nécessité pour les partis qui défendent les « valeurs traditionnelles » au sein de l’UE de s’allier, comme opposition aux partis de gauche et aux « bureaucrates » de Bruxelles.

Tous deux ont été vus à l’ambassade de Hongrie à Paris, où ils ont évoqué « en détail » les dossiers européens et internationaux. Le Pen a indiqué sur son compte Twitter avoir discuté « de la crise migratoire, de la guerre en Ukraine, de l’inflation et des politiques européennes », sans entrer dans plus de détails.

Le gouvernement hongrois a mis en cause la politique de sanctions « erronée et dangereuse » de l’Union européenne, à un moment où Bruxelles tente justement d’approuver un sixième train de sanctions contre la Russie qui reste bloqué en raison de l’absence d’accord sur l’éventuel veto de la Russie. huile .


Orbán et Le Pen aspirent à forger une alliance entre des partis ultra-conservateurs désireux de « protéger les nations du continent en temps de guerre », comme l’indique un communiqué du bureau du Premier ministre hongrois repris par les médias locaux.

Aux côtés du Fidesz d’Orbán et de l’Association nationale de Le Pen, la Ligue, en Italie, et Vox, en Espagne, feraient également partie de cette alliance virtuelle. Le parti au pouvoir en Hongrie, qui a revalidé sa majorité lors des récentes élections, manque de groupe au Parlement européen après son départ du Parti populaire européen (PPE).

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