MADRID, 9 octobre (EUROPA PRESS) –
L’île française de Corse a subi entre dimanche soir et tôt lundi matin plus d’une vingtaine d’explosions revendiquées par le groupe séparatiste Front de libération nationale de la Corse (FLNC). « Nous n’avons pas de destin commun avec la France », a-t-il déclaré.
Le groupe a revendiqué la « série d’actions de la nuit » dans un bref communiqué envoyé au journal ‘Corse Matin’. Les autorités locales n’ont connaissance d’aucun blessé résultant de ces attaques, qui visaient principalement des habitations.
Le parquet a déjà ouvert une enquête sur ces incidents, dans laquelle le bureau antiterroriste du ministère public envisage même d’intervenir. Le FLNC avait déjà revendiqué une série d’attaques début août, montrant des signes de reprise d’une activité armée interrompue depuis 2012.
Tout cela en plein débat sur l’intégration de la Corse dans la France entière, surtout après que le président français Emmanuel Macron a promis lors d’une visite sur l’île d’aller vers « l’autonomie », pour autant que ce ne soit « pas même contre l’État ou sans l’État ».
Macron, qui avait déjà fait des gestes en faveur du nationalisme corse après les manifestations provoquées par le meurtre en prison en mars 2022 d’Yvan Colonna, a reconnu publiquement que la Corse « a besoin de plus de liberté », même si pour l’instant le débat reste ouvert et n’est pas encore tranché. .aucune initiative n’a été réalisée.